Conakry – Depuis l’annonce par l’État guinéen du rachat des parts majoritaires de la société MTN Guinée, des informations contradictoires et non vérifiées circulent sur certaines plateformes en ligne, suscitant des interrogations et des débats.
Le 30 décembre 2024, l’État guinéen a annoncé avoir acquis les 75 % de parts du Groupe MTN dans Areeba Guinée S.A., consolidant ainsi sa position avec une participation globale de 87,5 %. Cette transaction a été confirmée par des communiqués officiels de MTN et du gouvernement guinéen.
En revanche, certaines rumeurs sur les réseaux sociaux et sur des blogs non officiels, attribués à des étudiants africains basés à Londres, suggèrent une implication d’autres acteurs, notamment Telecel Group. À ce jour, aucune déclaration formelle de Telecel ne vient appuyer ces affirmations.
Les spéculations pourraient trouver leur origine dans des situations similaires. En Guinée-Bissau, une acquisition par Telecel Group avait été annoncée via des communiqués conjoints des deux parties. Cependant, aucun document comparable n’a été publié concernant MTN Guinée, ce qui renforce la nécessité de se référer aux faits vérifiables.
Le phénomène des fausses informations n’est pas nouveau, mais il prend une ampleur particulière lorsqu’il touche des questions stratégiques comme celle de la souveraineté numérique. Selon des observateurs, ces rumeurs visent à semer le doute sur les capacités de l’État à gérer des enjeux aussi complexes qu’un rachat d’infrastructures télécoms.
Les analystes rappellent l’importance de consulter des sources fiables et de vérifier les informations avant de les relayer. La multiplication des plateformes en ligne non régulées rend ce travail d’autant plus crucial.
Pour l’instant, les faits restent clairs : l’État guinéen est désormais l’actionnaire majoritaire de MTN Guinée. Toute autre version des événements relève, jusqu’à preuve du contraire, de la spéculation.