Tribunal du travail: 54 dossiers mis au rôle, jeudi, dont Doualamou contre CIS médias

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Au total 54 affaires étaient inscrites au rôle d’audience du jeudi, 28 novembre dernier devant le tribunal du travail de Conakry.
La quasi-totalité qui fait objet de licenciement, de paiement des indemnités de licenciement opposant des sociétés opérant en Guinée à des particuliers.
Les délibérés étant vidés, les affaires à renvoyer évacuées, le président du tribunal Mohamed DIAWARA appelle les dossiers à débattre. Ce sont entre autres: Amara Doualamou contre Cis média, Mohamed Lamine Camara contre la société professionnelle des assureurs de Guinée pour licenciement.
Dans la première affaire, CIS MEDIAS représenté par son avocate a soutenu la non mise à disposition de tous les dossiers sur lesquels doivent porter ses répliques.
S’adressant au tribunal, Me Murielle a sollicité un renvoi. La partie adverse ne s’est pas opposée à la demande mais indique tout de même avoir signifié au directeur de Cis Médias toutes les pièces y afférentes. Pour étayer ses  arguments, Me Dioumessy a brandi l’exploit de citation par voie d’huissier. Soumis au principe du contradictoire, le juge a invité cette dernière à renouveler le même exploit pour faciliter la réplique de l’adversaire.
S’agissant de la deuxième affaire opposant  Mohamed Lamine Camara à la Société Professionnelle des Assureurs de Guinée pour licenciement, le juge Mohamed Diawara a constaté l’absence d’une des parties au procès. Pour éviter des erreurs judiciaires, il a mis en avant le principe du contradictoire entre les différentes parties. Par la même occasion, il a renvoyé les deux affaires au 5 décembre prochain pour communication de pièces.
L’autre fait qui a ponctué l’audience de jeudi, c’est l’absence des mis en cause ou de leurs avocats ou les multiples demandes de renvois. Face à cet état de fait, l’avocat d’un des plaignants qui qualifie de « carence ou encore des demandes de renvoi fantaisistes » a rappelé au tribunal les dispositions de l’article 523.10 du code du Travail.
Le juge qui a voulu se montrer intraitable, lui a opposé à son tour  la dérogation qui lui est accordée par le même Code dans une situation. Même si par ailleurs, il s’est étonné de constater qu’un avocat se constitue dans un dossier s’absente à l’audience alors qu’il en est bien informé.
Des plaignants sans avocats, de leur côté, ont également été appelés à la barre. Muni d’un écrit qu’il a déposé au juge, Mamadouba Sylla a tenté de justifier ce qui a motivé sa plainte contre son ex-employeur. Ne figurant pas dans le dossier fourni, le juge lui a demandé s’il disposait d’un contrat de travail, d’un bulletin de salaire ou encore d’une copie de son badge. Ne possédant pas les deux premiers dossiers, ce plaignant a promis de fournir le dernier à l’audience prochaine.
 M.S.L.BALDE

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