Siguiri : deux burkinabés blessés par balle dans une attaque à main armée, leur moto et téléphones emportés

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L’attaque s’est produite dans la nuit de mercredi à ce jeudi 27 décembre dans la zone aurifère de gbédégbè, une localité de la sous-préfecture de Doko, relevant de la préfecture de Siguiri. Selon les informations glanées par le médecin d’appui aux urgences médico-churirgicales de l’hôpital préfectoral de Siguiri, les auteurs de l’attaque étaient au nombre de quatre.

Au terme de leur opération, ils ont réussi à emporter des téléphones et une moto TVS, explique Dr Abdoulaye Bachir Condé :

« Hier nuit aux environs de 3h du matin, on a reçu l’information à travers certains citoyens concernant une attaque à main armée à gbédégbè. Selon nos informations, les bandits ont attaqué une zone d’orpaillage, ils étaient au nombre de 4 venus sur le moto, ils étaient tous encagoulés. Ils ont emporté plusieurs matériels dont 7 téléphones et une moto TVS, parmi les 7 téléphones 4 sont des Android. »

En plus de leurs biens emportés, les victimes de l’attaque ont reçu des balles. Mais plus de peur que de mal, aucun décès n’est pas déplorer. Il s’agit de deux jeunes burkinabés âgés respectivement de 18 et 17 ans :

« Au cours de l’attaque, il y a eu deux victimes mais heureusement pas de perte en vie humaine, elles ont quand-même été blessées par balle. La première victime est un Burkinabé de 18 ans, il s’appelle Salif Kaboré, la deuxième c’est Mounini Kaboré 17 ans, aussi burkinabé. »

Récemment le colonel Douramoudou Keita a pris les rênes de la préfecture de Siguiri en remplacement de Dr Maramani Cissé, qui avait installé un important dispositif sécuritaire allant de la mise en place des comités de veilles à l’instauration des patrouilles mixtes diurnes et nocturnes. Dr Abdoulaye Bachir Condé appelle la population à plus de collaboration pour faciliter le travail des autorités :

« Il y a eu un relâchement par rapport à la remontée des informations et au contrôle, le préfet sortant avait mis des comités de veilles en place où un numéro de téléphone était disponible, mais si la population ne contribue pas ça va créer un problème, parce que quand tu entends bon policier ou bon gendarme c’est parce que la population contribue en se mettant à leur disposition. Il faut que les gens redoublent encore de vigilance. »

Ahmed Sékou Nabé

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