Justice: le Tribunal du travail à pas de géant dans les affaires 

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C’est un procès marathon qui s’est tenu cette semaine devant le tribunal du travail, délocalisé au palais de justice du 28 septembre de Conakry. Les dossiers varient entre licenciement et paiement de dette contractée dans l’exécution de contrat de travail, réclamation de divers indemnités, droit du licenciement et d’arriérés de salaires.

A cette occasion, les plaignants sont venus en grand nombre. Un déplacement qui n’a pas été vain pour certains plaignants qui se sont vus rétablis dans leurs droits. Cependant, la plupart des sociétés condamnées aux dépens de leurs employés ont brillé par leur absence.

De l’affaire Mamadouba Sylla, contre la Société Global Prestim, pour licenciement et paiement d’arriérés de salaires à l’affaire Mamadi Hawa Camara contre la Société Groupe Gui-co-pres S.A pour licenciement, en passant par celle de Mohamed Moriba Sangaré, Joël Delamou et 7 autres personnes contre la Société des Mines de Fer de Guinée pour contestation de licenciement, réclamation de divers indemnités, dommages et intérêts. Toutes les 54 affaires ont été appelées par le juge.

Le juge Mohamed Diawara s’est vu obligé parfois de renvoyer la cause soit à une, soit à deux semaines selon les demandes formulées par les avocats. Ceux de la défense qui se sont beaucoup plus illustrés dans ce sens ont motivé leurs demandes pour prendre connaissance des récriminations à l’encontre de leurs clients pour  pouvoir mieux répliquer. Des accusations consignées dans un dossier.

Quant aux avocats des parties civiles ou des plaignants, eux-mêmes parlent communication de pièces. L’un dans l’autre, le juge Mohamed Diawara dit vouloir éviter les erreurs judiciaires pour motiver les renvois. L’avocat d’un plaignant présent à l’audience  ne s’est pas offusqué de dégainer l’article 523 du code du travail pour s’insurger contre la demande de renvoi de son adversaire. Il a parlé de ‘’carence de son belligérant, ou encore des demandes de renvoi fantaisistes’’.

Se montrant intraitable, le juge Diawara lui a opposé à son tour,  la dérogation qui lui est  accordée par ledit Code dans une telle situation. Même si par ailleurs, il s’est étonné de constater “qu’un avocat se constitue dans un dossier s’absente à l’audience alors qu’il en est bien informé’’.

Dès dossiers comme Grand Hôtel de Conakry, Total Energy Marketing Guinée, la Société MTN Guinée, le BGDA, la Compagnie des Bauxites de Guinée, l’Office national des loisirs, les Grands Moulins de Guinée, l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications, la Banque Populaire Maroco-guinéenne, la Ligue Guinéenne de Football professionnel, la Société Diamond Ciment, la Société West African Développement sont attendus lors des prochaines audiences.

 M.S.L.BALDE

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