CNT : le volet dépenses de la Loi de finances initiale 2025 adopté par les conseillers nationaux

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Le Conseil National de la Transition (CNT) a tenu une plénière ce mardi pour examiner et adopter le volet dépenses de la Loi de Finances Initiale 2025 (PLFI). C’était sous la présidence du président de l’institution, Dr Dansa Kourouma, en présence de nombreux invités dont des membres du CNRD, du Gouvernement, des présidents d’institutions républicaines, des diplomates…

Avec un budget global fixé à 43 469,09 milliards GNF, soit une hausse de 12,47 % par rapport à 2024, cette loi s’inscrit dans la continuité des réformes engagées pour renforcer les infrastructures et améliorer les conditions de vie des populations.

Les dépenses courantes, estimées à 27 227,90 milliards GNF (64,44 % du budget général), enregistrent des augmentations notables dans les charges financières de la dette (+43,15 %) et les salaires (+13,46 %). Cette hausse inclut la revalorisation salariale des fonctionnaires et la prise en charge des enseignants communautaires et chercheurs recrutés.

Les investissements publics représentent 35,56 % du budget, avec un accent mis sur les projets structurants tels que la construction de routes, l’accès à l’eau potable, et le soutien aux secteurs de l’éducation et de la santé.

Malgré ces avancées, les conseillers nationaux ont exprimé leurs inquiétudes sur plusieurs points : Seulement 28 % des recommandations formulées en 2024 ont été pleinement appliquées.

La lenteur dans l’apurement de la dette intérieure, dont seulement 231 milliards GNF sur une prévision de 500 milliards ont été payés. L’achèvement des infrastructures inachevées, notamment celles des fêtes tournantes et des écoles.

Le CNT insiste sur l’urgence de renforcer la gouvernance financière et d’allouer des ressources suffisantes pour répondre aux besoins des populations. Parmi les priorités figurent : La réalisation de 1 000 forages par an pour réduire le déficit en eau potable.

L’accélération de l’aménagement des infrastructures agricoles pour soutenir l’autosuffisance alimentaire. La mise en place d’un plan national pour achever les projets inachevés.

Avec cette adoption, le CNT appelle à une exécution rigoureuse des dispositions prévues dans la loi, tout en exhortant le gouvernement à corriger les dysfonctionnements constatés lors des exercices précédents.

Ahmed Sékou Nabé

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