Semaine de l’indépendance- Morel Marguerite, une pionnière qui inspire les femmes vers les métiers techniques

Après une intervention riche en contenu, elle a devant ses jeunes filles et femmes massivement mobilisées dans la salle des congrès du palais du peuple, exprimé sa fierté d’être reconnue pour ses contributions au secteur technique, soulignant que c’était la toute première fois qu’elle a une telle opportunité de partager son expérience.

Lors d’une interview accordée aux médias,

dame Camara a insisté sur la nécessité pour les jeunes filles de s’intéresser à l’enseignement technique et aux métiers modernes, notamment dans des domaines comme l’informatique.
« Sans une solide base en mathématiques, il est difficile d’accéder à ces métiers », a-t-elle affirmé, mettant en avant l’importance de la formation dans un monde en évolution rapide. Elle a cité le projet Simandou, un développement clé en Guinée, pour illustrer les opportunités qui s’offrent aux jeunes, tout en avertissant que, « sans formation et sans préparation adéquate, des travailleurs étrangers pourraient occuper ces postes ».

Dans un message aisément véhiculé par la suite, cette ingénieure qui a exercé pendant de longues années, a également encouragé les femmes, même celles qui ont déjà terminé leur formation académique, à se tourner vers les branches techniques.

« Il n’est jamais trop tard pour se former », a-t-elle déclaré, rappelant que sa propre carrière avait été façonnée par une formation continue. « La formation paie toujours », a-t-elle conclu, inspirant ainsi une nouvelle génération à investir dans leur avenir et à contribuer au développement du pays.

« Moi j’ai l’âge de l’indépendance, je suis à la retraite mais je continue de travailler dans notre domaine. Mais je pense que si je n’avait pas été technicienne, je n’aurais pas pu me former dans ces domaines-là rapidement. J’ai eu la preuve à travers une formation suivie au CNPG. C’est pour dire que la formation paie toujours », a-t-elle martelé.

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