Échos de la Francophonie : Entrepreneuriat et Droit vers une formalisation réussie pour des entrepreneurs

Dans le cadre de l’événement « Attaya Droit-Entreprendre en Francophonie », relatif au 19ème sommet de la Francophonie tenu à Paris en France, des entrepreneurs guinéens se sont réunis samedi, 05 octobre 2024 au Centre Culturel Franco-Guinéen, pour discuter des enjeux de la formalisation et des opportunités d’accompagnement. Ces échanges de quelques heures, ont été marqués par la présence du Directeur de l’appui aux entreprises à l’APIP, qui a souligné l’importance de la reconnaissance légale, notamment l’obtention du RCCM, l’équivalent d’un extrait de naissance pour la création d’entreprise.

Le récent événement « Attaya Droit – Entreprendre en Francophonie » a réuni des entrepreneurs et des acteurs clés du milieu économique, dont Boubacar Diallo, directeur de l’appui aux entreprises à l’APIP. Au cœur des discussions, la nécessité de la formalisation pour les entrepreneurs a été mise en avant, avec des éclaircissements sur les avantages à en tirer.

«Nous avons échangé énormément sur l’entrepreneuriat et la formalisation. Se formaliser, c’est bénéficier de contrats et d’avantages liés aux procédures au niveau de l’OHADA », a expliqué Boubacar Diallo, précisant que cette étape était essentielle pour toute création d’entreprise.

Mariam Mohamed Keita, entrepreneure, a partagé son expérience, soulignant les nombreuses opportunités qu’elle a découvertes lors de cette rencontre. « J’ai appris beaucoup de choses, notamment sur les avantages d’aller m’installer dans d’autres pays », a-t-elle déclaré, reconnaissant l’importance de ces échanges pour mieux appréhender les opportunités d’investissement.

Les programmes d’accompagnement proposés par l’APIP, tels que Jeune Pousse et Progrès, visent à aider les entrepreneurs à renforcer leurs capacités et à les préparer à un développement efficace. « En moyenne, nous accompagnons au moins 1 000 entrepreneurs par an », a précisé M. Diallo.

Pour Mariam, ces rencontres ne sont pas seulement informatives, mais aussi génératrices d’opportunités. Elle a fait savoir que participer à une telle rencontre peut donner accès à des contacts précieux.

« J’ai déjà eu plusieurs propositions d’aide, notamment dans le domaine du recyclage et de la transformation des déchets plastiques», a-t-elle laissé entendre, évoquant plus loin les défis spécifiques rencontrés par les femmes dans l’entrepreneuriat : « Être une femme dans ce secteur, c’est un combat. La persévérance est essentielle. »

Pour les organisateurs, ces types de rencontre notamment celle-ci, dénommée « Attaya Droit », se révèlent comme un espace d’échanges riches, encourageant les entrepreneurs à se formaliser et à tirer profit des nombreuses ressources à leur disposition.

Sâa Robert Koundouno 

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