Dislocation de l’Union sacrée : « ils veulent soigner la maladie… » (Dadi Camara, USFV)

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À travers une sortie médiatique mentionnant la main tendue de l’Union sacrée des forces vives de Guinée, l’ANAD, le FNDC politique, RPG_AEC et l’UFC ont sanctionné par leur retrait pour non respect de l’objectif assigné.

Contacté par notre rédaction ce mardi 15 octobre2024, Ousmane Dadi Camara, président du parti RGT et de la coalition COPAD, membre fondateur de l’Union sacrée, lui motive cette décision par la volonté de sa composante de procéder de façon préventive.

Pour eux, beaucoup de sacrifices ont été faits, le mieux est d´aller au tour de la table pour éviter les bains de sang.

« Il faut reconnaître une chose, c’est que c’est eux qui ont commencé  à prendre des décisions qui n’étaient pas partagées par le groupe. Par contre, nous, en partant à cette conférence, on en a discuté sur la plateforme. Ce que je pense de leur sortie, c’est que c´est regrettable. Et ce qui doit nous unir est plus que ce qui nous divise ».

Pour lui, l’objectif reste le même. « Cette vision du départ, c’est toujours maintenu, c’est le retour à l’ordre constitutionnel. Et cette vision du départ, ce n’est pas eux qui l’ont lue, c’est nous. Il est vrai que nous avons cédé plutôt à aller chez eux, au siège de l’UFDG mais ce n’est pas eux qui ont défini cette vision. On a vu celui qui l’a lue, il est un membre de la Convergence, vous avez vu, vous êtes au courant, il est en justice aujourd’hui avec son parti, qui est le PDG RDA. Et eux, ils n’ont rien fait », a signifié le président du RGT.

À l’en croire, cette démarche est prioritaire dans l’intérêt commun des Guinéens. « Oui, pas le but de lui donner une autre chance, mais donner une chance de paix à notre nation. Et nous, nous estimons que c’est légal.Nous estimons que discuter avant que quelque chose nous amène autour de la table est légal. Nous n’avons pas envie de faire les décomptes macabres, après revenir autour d’une table, alors qu’on pouvait venir bien avant ça. C’est important de protéger la vie humaine, de protéger la vie des Guinéens.

On n’a pas besoin qu’il y ait des problèmes après, on revient autour de la table, c’est pas ce que nous souhaitons.

Ce n’est pas quelque part. Nous ne voulons pas de la violence dans notre pays. Vous savez, c’est très facile de parler de la violence quand ça ne vous impacte pas directement.

Voilà, quand vous n’avez pas de membres qui meurent directement, c’est facile. Mais imaginez qu’un membre de votre famille tombe.Voyez-vous combien de temps vous allez faire dans votre deuil ?

Donc, pensez à la même chose pour les autres aussi, pour protéger les militantes et militants et sympathisants de votre parti. Ce n’est pas nous notre vision, sincèrement.Et pour ça, nous souhaitons, nous privilégions toujours une loi qui n’est pas la violence.

Donc les autres priorisent la violence?Apparemment, c’est ce qui est leur projet pour revenir autour de la table », indique-t-il.  Et d’ajouter: « En ce moment-là, ils sont toujours prêts à débattre, à discuter, mais à discuter, à quel moment ?

Est-ce qu’ils veulent soigner la maladie? peut-être. Et nous, nous voulons prévenir la maladie. À vous de choisir ».

Mayi Cissé.

 

 

 

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