Conakry : le corps d’un léonais d’une quarantaine d’années découvert, à Matoto

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Une autre découverte macabre a eu lieu ce mardi,15 octobre 2024 à Matoto-Kondeboungny, commune urbaine de Matoto. Cette fois-ci, il s’agirait d’un leonais du nom de Souleymane, âgé d’une quarantaine d’armées qui a trouvé la mort dans une gargote.

Oumar Dieng, chef de brigade de la police scientifique et technique de Matoto parle d’une malade qui l’aurait emporté. Donc ce n’est pas un décès d’origine criminelle.

« J’ai été informé par l’officier du jour à 6h du matin. Etant le chef de brigade de la police technique du même service, aussitôt, je me suis rendu sur le lieu. L’acte s’est passé au quartier Matoto-centre, carrefour Kéndékaya. Il s’agit d’un homme âgé environ d’une quarantaine d’années de nationalité sierra-leonaise, un transporteur de marchandises dans le marché. Selon son ami avec qui il était, c’est aux environs de 1h du matin qu’il a constaté son ami se plaindre qu’il a mal au ventre. Le temps pour l’envoyer à l’hôpital, il a rendu l’âme. Nous on a constaté d’abord si ce n’est pas d’origine criminelle. On a vu certains comprimés là-bas contre des douleurs qui étaient dans sa poche. On a pas constaté quand-même de trace d’origine criminelle sur son corps », déclare-t-il.

D’origine étrangère, une démarche diplomatique est annoncée par le procureur. « Nous avons informé le procureur. Ce dernier nous a donné comme instruction de déposer le corps à la morgue jusqu’à ce qu’il entre en contact avec l’ambassade de la Sierra-Leone », a ajouté le chef de brigade de la police scientifique et technique de Matoto, commissaire Oumar Dieng.

Le président de la délégation spéciale de Matoto, Moussa Diallo, a tenu à interpeller les autorités sur cette découverte qui n’est pas une première dans sa zone. « Cette situation est la quatrième de découverte d’un corps inanimé dans ma commune. Généralement, c’est des léonais, ils sont là clandestinement. Ce qui rend la tâche difficile, c’est qu’ils sont démunis. Il paraît que c’est des bagagistes dans les marchés, ils ne prennent aucun soin d´eux-mêmes. C’est difficile qu’ils viennent chez nous ici; vivre dans des conditions pareilles jusqu’à mourir. Il y a assez de spéculations sur leur mode de vie. On parle de drogue, de kush. Nous les autorités devons prendre des mesures pour arrêter un tel fléau ».

Mayi Cisé

 

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