Traqués et envoyés devant la gendarmerie pour non-paiement vis-à-vis du fisc, plusieurs chefs d’entreprises sont dans le collimateur de la direction générale des Impôts (DGI).
Hier, mardi, les membres de la Confédération Générale des Entreprises de Guinée (CGE-GUI), la principale organisation patronale du pays ont rencontré le Premier ministre Amadou Oury Bah -qui avait à ses côtés les ministres des Finances et du Budget- pour lui faire part de ses inquiétudes. Ce dernier a réussi à rapprocher les positions et une compréhension a été trouvée autour de la situation fiscale.
« Je pense que nous avons atteint un accord de compréhension mutuelle. Et dans les jours à venir, nous devons poursuivre notre travail dans un cadre de concertation permanente pour résoudre cette question », a dit Ansoumane Kaba, Président du Patronat, cité par la Cellule de communication de la Primature.
Saisissant la balle au bond, le ministre du Budget, a lui indiqué aux acteurs économiques que le recouvrement des paiements fiscaux en retard ou non versés est tout à fait normal dans un État.
« Nous procédons simplement au recouvrement de certaines taxes, ce qui est , tout à fait normal dans un État », dit Facinet Sylla.
Quant au Premier ministre, il a salué la démarche du Patronat, assuré que son gouvernement reste ouvert au dialogue avec les acteurs économiques et encouragé une collaboration entre l’Etat et le secteur privé.
Au total, elles sont plus de 500 entreprises concernées par cette opération fiscale pilotée par la DGI, y compris des sociétés minières.
Ousmane CAMARA