La session de sensibilisation et de réflexion des jeunes filles et personnes vulnérables sur le pacte de futur a été lancé par le ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables (MPFEPV) accompagné par UNICEF, le mardi 03 septembre
2024.
À l’issue de cette rencontre au siège du ministère de la MPFEPV, à Landréah, les enfants sont imprégnés du contenu du pacte de l’avenir qui va être adopté lors du sommet de l’avenir à New York au siège des Nations Unies les 22 et 23 septembre 2024, où les gouvernants échangeront du devenir et du développement.
La ministre Charlotte Daffé a salué cet engagement de l’Unicef avant d’encourager les enfants à s’impliquer davantage.
Le représentant de l’Unicef en Guinée, Félix Ackebo, n’a pas hésité à dévoiler son attachement à la cause enfantine, sanitaire, paix, mais également éducative entre autres.
Sur ces mots, l’économiste du bureau de la coordination du Système des Nations Unies en Guinée, Omar Ismael Abdurrahman a dévoilé : « c’est une session de sensibilisation par rapport au pacte de l’avenir qui va être adopté lors du sommet de l’avenir qui va être organisé à New York au siège des Nations unies les 22 et 23 septembre 2024, où tous les chefs de gouvernement et d’État vont se réunir pour adopter ce pacte. Alors ce pacte, c’est une façon d’abord, dans un premier temps, de réaffirmer l’engagement.
L’engagement pour supporter le multilatéralisme et le système des Nations unies, afin que les pays puissent accélérer la réalisation des objectifs de développement durable. Deuxième point, c’est pour pouvoir prendre en compte les défis nouveaux qui, comme vous le savez, les ODD ou l’agenda 2030 a été adopté en 2015. Depuis, nous avons eu un certain nombre de nouveaux défis, tels que par exemple pour les questions de santé, les questions d’insécurité alimentaire, les questions de conflits qui doivent être prises en compte dans le pacte de l’avenir », ont-ils étalé en général.
Pour le cas spécifique des jeunes filles, une implication à travers des amendements est soulignée.
« La session d’aujourd’hui était pour sensibiliser les jeunes filles à ce que le pacte les amène. Parce qu’il y a un certain nombre de domaines qui sont concernés, et ce qui concerne particulièrement les jeunes filles qui sont réunies aujourd’hui, c’est qu’il y a une partie qui s’adresse aux jeunes et aux générations futures.
Donc, il était important qu’elles soient sensibilisées, qu’on puisse recueillir leurs opinions, leurs avis, leurs priorités par rapport à ce processus mais aussi permettre à travers le système des Nations Unies que des représentantes des associations des jeunes filles
puissent participer au sommet a New York. Au sein du groupe même des jeunes filles, nous avons identifié un certain nombre de participantes qui joueront le rôle de rapporteurs, qui vont faire les recommandations, je l’espère, le plus rapidement possible pour que lors de la délégation guinéenne qui va être à New York, ils puissent tenir compte de ces recommandations, que le chef du gouvernement ou le ministre qui sera le chef de la délégation puisse l’insérer dans sa déclaration », a-t-il rassuré.
De nombreux amendements ont eu lieu a cet effet. Mariame Diallo, la présidente du Parlement des enfants de Guinée de souligner: « Nous remercions d’abord les autorités de nous avoir impliquées, nous les enfants, nous les jeunes, pour prendre part à cette activité parce que nos idées comptent et vraiment on va leur montrer de quoi on est capable. D’abord, il faudrait retenir que tout ce qui est fait pour les enfants, sans les enfants, c’est contre nous les enfants. Alors, nous avons posé différentes questions. Par exemple, nous avons demandé pour des enfants qui n’ont pas été à l’école, qu’est-ce qu’il faudrait faire pour ces enfants? On a posé des questions sur la santé, sur l’environnement, sur l’éducation. Sur les enfants sourds-muets et malvoyants. Tout ça parce que nous constatons d’abord en Guinée qu’il y a des écoles des sourds-muets à Boulbinet, le problème, est que le cycle ne s’arrête qu’ en 6e année.
Et arrivés là-bas, ils n’ont pas la chance d’aller faire le collège et le lycée. Donc, nous demandons aux autorités de faire beaucoup d’écoles pour les enfants sourds-muets et malvoyants. Parce qu’il faudrait aussi qu’ils terminent les études ».
Partant de ces demandes, de nombreux enfants et personnes vulnérables bénéficieront des aides pour un cadre de vie plus épanoui.
Mayi Cissé
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