Face à la crise persistante à laquelle les professionnels des médias sont confrontés notamment le brouillage, retrait des agréments et la corruption, le SPPG a répondu à l’appel du CNT ce mercredi 19 Juin 2024.
À travers cet entretien restreint avec le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, le Conseil national de la transition (CNT) compte écouter les parties prenantes afin de mettre fin à la crise médiatique.
Au sortir de la salle des actes du palais du Peuple, le secrétaire général du SPPG a précisé: « Comme vous le savez, le CNT c’est l’organe parlementaire de la transition qui s’est saisi du dossier après avoir constaté une crise qui perdure dans le domaine de la presse . Donc il était question d’appeler les différentes parties aujourd’hui pour avoir meilleure lecture de la problématique parce qu’on ne peut pas résoudre un problème si on ne maîtrise pas tous les aspects . Comme vous l’avez constaté, il reçoit maintenant là les patrons aussi et nous avons donné beaucoup d’explications pour leur permettre de voir clair, eux aussi se sont exprimés.
Pour aujourd’hui, il n’y a pas beaucoup d’éléments à communiquer à la presse parce qu’ils sont dans une sorte de démarche qui vise à aboutir à la résolution de cette crise et de façon définitive », informe-t-il.
À l’issue de cette rencontre, les patrons de médias sont à leur tour convié à y prendre part pour mettre fin à ce tiraillement entre le monde des médias et le pouvoir transitoire.
« Donc, il nous a été demandé d’aller travailler, faire un travail de réflexion sur la base de ce qu’on a dit ici et il aura certainement une autre rencontre.
Déjà la démarche qui consiste à rencontrer toutes les parties concernées par la crise est à saluer parce qu’on ne peut pas trouver une solution si on ne procède pas ainsi. On a longuement exposé et ils se sont longuement exprimés, des propositions ont été faites y compris par des conseillers nationaux. Chacun de nous a pris bonne note, les pourparlers vont continuer », a rassuré monsieur Sékou Jamal Pendessa. Et d’ajouter: « On s’attend à la suite des démarches parce que ce n’est qu’un début mais certainement la prochaine rencontre ne va pas prendre du temps. On s’attend à une sortie de crise c’est ce que nous avons toujours souhaité »
À noter que des représentants de quelques médias étaient déjà présents quand nous quittons les lieux.
Mayi Cissé