Siguiri : violences entre agents chargés de sécuriser les mines de la SAG et des citoyens, des motos brûlées…

Hier, dimanche 10 mars 2024, aux environs de 14heures, il y a eu dans le district de Bouré Boukaria une tension entre les personnes désignées pour sécuriser les sites miniers de la SAG et des citoyens de Gbènkorokoro, un quartier de Bouré fatoya, relevant de la sous-préfecture de Kintinia, préfecture de Siguiri.

Selon nos informations, c’était suite à  l’envahissement des sites miniers de la SAG par les orpailleurs artisanaux, précisément ceux de Gbènkorokoro que le mouvement aurait commencé.

Sur place, deux motos ont été brûlées, des jets de pierres, des injures grossières et des altérations ont été enregistrés.

Interrogé sur cette situation, l’un des surveillants qui était bien présent au moment des faits, s’est confié à notre rédaction.

« C’est devenu maintenant une violence, ce sont des gens de Gbènkorokoro et de Sansando, qui sont venus offenser la mine. Nous pensons que ça va se limiter, mais c’est devenu une véritable violence. Ils viennent envahir cette mine il y a deux jours. Au barrage ici, ils ont réussi à brûler deux motos, des téléphones saccagés, ils ont blessé beaucoup de personnes. Nous estimons que c’était la parenté qui est entre nous, mais cette fois-ci, il n’y a plus de parenté, ils sont prêts pour la violence, nous aussi, quiconque que nous prenons, l’intéressé va récolter la conséquence », a dit, Douba Camara, chef d’équipe, au compte de Bouré Boukaria.

Toutes nos tentatives pour joindre un manifestant du côté de Gbènkorokoro sont restées vaines.

Au moment où nous mettions cette dépêche en ligne, le calme est revenu dans la cité.
Tout porte à croire qu’une éventuelle disposition serait prise par les autorités, pour mettre fin à cette incompréhension.

Pour rappel, lors de la dernière manifestation qui s’est tenue à Bouré Fatoya, une personne a trouvé la mort, 20 cases ont été réduites en cendre, deux motos brûlés, deux blessés et cinq personnes interpellées dans les rangs des manifestants.

Affaire à suivre.