Wright sur l’incident avec Marie Louise Wilkinson qui réclame le droit de son enfant : “un enfant que moi j’ai entretenu, on veut l’utiliser pour des fins personnelles”

À l’occasion de la rencontre ce lundi 19 février 2024 avec les patrons des médias, à la chancellerie, le Garde des Sceaux en a profité pour revenir sur l’affaire Marie Louise Wilkinson qui s’est présentée à la chancellerie la semaine dernière pour réclamer les droits de son enfant qu’il a eu il y a 5 ans avec l’actuel ministre Alphonse Charles Wright.

Devant ses hôtes, Wright a porté à leur connaissance que derrière cette histoire il y a de la manipulation, des actions qui vont dans le sens de nuire puisque derrière cette histoire il y a de l’argent qui coule, tout en pointant un doigt sur le journaliste Mamoudou Babila Keïta et un magistrat dont il n’a pas cité de nom.

À l’en croire, tous les complices seront mis devant les faits parce qu’il ne cédera pas.

Aujourd’hui, dit-il, la seule voie de recours qu’ils ont c’est la loi. « Un journaliste qui n’a pas de limite, la vie privée des gens tu t’invites dedans on te manipule, il dit j’ai appelé le conseiller politique des États-Unis, tu dis Charles a violé, tu ne sais même pas ce qui s’est passé pendant cinq ans (…) Aujourd’hui Charles devient ministre d’État, il engage des poursuites, il y a des malhonnêtes tapis dans l’ombre qui utilisent une femme pour dire : il faut le déstabiliser, ça ne me fait absolument rien, je ne commente même pas. M. Babila, j’ai son audio avec moi, il traite avec un magistrat qui lui dit : je vais tout mettre à la place publique. Ils entretiennent la fille depuis quatre mois, on est en train de préparer ça, on a dit passez à l’offensive maintenant. Où on va avec tout ça ? Un enfant que moi j’ai entretenu et on veut l’utiliser pour des fins personnelles. L’enfant est en danger, quel danger? On passe par des gens pour des futilités ce n’est pas normal. C’est pour vous dire jusqu’où les gens, connaissant la force de la presse pour nuire l’État, nuire des personnes, on dit la cour royale c’est la presse. Moi je veux que la presse dose que ça ne passera pas par moi, allez régler vos comptes ailleurs. Très malheureusement, derrière ça il y a l’argent, derrière ça c’est la manipulation ».

Plus loin l’ancien Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry de rappeler : « Vous pensez que c’est de gaité de cœur quand les gens parlent de votre vie privée, vous avez une famille quand-même, vous avez des gens qui croient en vous. Mais ils prennent du plaisir par rapport à ça. un journaliste qui prépare des montages pour une ambition d’une femme qui dit qu’il faut qu’elle parte à l’étranger, toi tu te prêtes à ça. J’ai toutes les informations. Qui l’a manipulée, mais ces complices-là ils vont tous répondre. Moi je n’ai pas de problème parce que je ne céderai même pas (…) Mais c’est pour vous dire jusqu’où certains peuvent être responsables. On dit Inquisiteur, quand le groupe a été bloqué vous étiez les premiers à vous lever pour dire il faut que le site soit libéré, aujourd’hui c’est le même site qui fait des pagailles. Quelles sont les précautions que vous prenez ? »