Les Forces sociales invitent le CNRD à lever “doutes et soupçons nés de la dissolution du gouvernement”
Dans une déclaration dont copie a été transmise à Mediaguinee, les Forces sociales de Guinée ont invité vendredi le CNRD à lever tous les doutes et soupçons nés de la dissolution du gouvernement du Dr Barnard Goumou. Proposant la suspension des « poursuites par la CRIEF pour la réformer et la rendre plus objective ». Déclaration🔻
Les Forces Sociales de Guinée, regrettent et dénoncent le flou entourant la dissolution du gouvernement Goumou, même si cet acte peut constituer un pas vers la rectification de la Transition.
En effet, dans ce contexte de crise sociale, économique, humanitaire et politique que vivent les Guinéens, avec les pires formes de violations des libertés d’expressions, de presses et syndicales, le gouvernement déchu, aussi médiocre ou prévaricateur qu’il pourrait être, ne peut seul porter les dérives et les échecs de la de la Transition.
Au contraire, le CNRD doit aller au-delà, en situant la responsabilité d’autres organes de la Transition dans cette situation de précarité dans laquelle leur gouvernance a plongé le peuple de Guinée.
Toutefois, pour le respect des lois, les Forces Sociales de Guinéeappellent à la préservation de l’intégrité physique et morale, ainsi que le droit à la présomption d’innocence de ces cadres renvoyés le19 septembre 2021, avant l’état des lieux sur leurs gestions par des procédures normales. Ceci est valable pour d’autres cadres qui pourront, objectivement, être renvoyés les jours ou semaines à venir.
Par ailleurs, il faut rappeler, que les Forces Sociales de Guinée, depuis le coup d’Etat du 05 septembre 2021, ont toujours œuvré par des alertes, des propositions concrètes et des interpellations, pour une Transition réussie dans le respect des lois et des engagements, dont l’agenda convenu avec la CEDEAO.
C’est pour cela, les Forces Sociales de Guinée, dans cet élan de contribution citoyenne, invitent le CNRD à lever les doutes et soupçons nés de cette dissolution, en posant des actes plus concrets pour le retour à l’ordre constitutionnel d’ici fin décembre 2024, ce, conformément à son accord conclu avec la CEDEAO.
A cet effet, les Forces Sociales de Guinée proposent à court terme, soit d’ici fin février 2024, ce qui suit:
Les Forces Sociales de Guinée, en apportant leur soutien indéfectible au mot d’ordre de grève lancé par le mouvement syndical, à défaut de ces actes concrets de la part du CNRD, invitent l’ensemble des Guinéens à se mobiliser autour de l’AGENDA 2024, POUR LE RETOUR À L’ODRE CONSTITUTIONNEL.
Conakry, le 23/02/2024
La Coordination du FFSG