[La CAN de Saliou SAMB] Les Super Eagles planent au-dessus des Bafanas Bafanas, les Éléphants en finale !
Entre Sud-Africains et Nigérians, ce fut surtout une histoire de penalties.
Non pas que la bataille livrée par les deux équipes les plus constantes de cette CAN ne fut pas passionnante, mais les 22 acteurs sont parvenus à se neutraliser durant 120 minutes.
Dans le jeu déjà, c’est un pénalty réussi par Troost Ekong (67ème minute) qui sera rattrapé par un autre sifflé dans des conditions ubuesques.
Dans les dernières minutes, la star Victor Osimhen venait de remuer les filets par un second « but » qui aurait anéanti les efforts des joueurs d’Hugo Broos si l’action n’avait pas été revue au départ par la VAR, renversant un match fou comme on en a connu durant cette compétition.
Malheureusement pour les Nigérians, au lieu du but d’Osimhen, il y avait plutôt un penalty en faveur des Sud-Africains quelques secondes avant…
Chanceux sur ce coup du sort inespéré, les Bafanas Bafanas ont pu égaliser par Makoena (90ème minute).
Dans ce match plein de ratés dans les deux camps, où les blancs ont plus maîtrisé le ballon, les prolongations n’ont pas permis de départager les deux formations.
Finalement, contrairement à la rencontre contre le Cap-Vert où la victoire avait choisi le camp de l’Afrique du Sud, c’est le Nigéria qui va s’imposer aux tirs aux buts. Score final 4 penalties à 2.
Dans l’autre demi-finale, les Ivoiriens ont sans aucun doute livré l’un de leurs matchs les plus aboutis de la.compétition.
A la baguette, un Frank Kessié des grands jours qui a donné le tempo et qui a en fait voir de toutes les couleurs à la RDC, bourreau de la Guinée en quarts de finale.
Sur le match proprement dit, les Congolais regrettent sans doute d’avoir été un peu trop timorés ou individualistes sur quelques actions, comme celle où leur meneur de jeu Bogonda, aprés avoir éliminé 2 adversaires, n’avait qu’à servir Bukambu, seul au premier poteau à moins de 3 mètres des cages de Yaya Fofana. Le Congolais a préféré frapper désespérément, sans succès.
En revanche, on a vu des Ivoiriens beaucoup plus relâchés que contre le Sénégal ou le Mali, avec ces polémiques autour de « l’arbitrage maison » qui édulcorait un peu la grande et belle performance des Oranges.
C’est d’ailleurs logiquement que les Éléphants ont inscrit le seul but de la seconde demi-finale par l’inévitable Sébastien Haller, d’une reprise de volée suivie d’un rebond qui a trompé le gardien de buts congolais.
Comme l’Italie au Mondial 1982, l’équipe repêchée est parvenue à se bonifier au fil des matches à élimination directe pour atteindre crânement la finale.
Mais à ce stade, la grande différence est que la Côte d’Ivoire jouera pour une troisième étoile sur son maillot, dans leur plus beau stade, en présence de leur formidable public, même si le Nigéria sera là pour rentrer à Lagos avec le trophée. Une histoire déjà écrite ?
La réponse sera donnée ce dimanche !