La victime était un élève de la 8ème année. Le samedi, le défunt Mory Yaya Camara, s’était rendu en brousse aux environs de 13h30 pour une chasse avec le nommé Moussa, un de ses amis. À la suite d’une attaque d’abeilles, le jeune chasseur de 17 ans a chuté d’un ravin, où il a fini par succomber aussitôt.
C’est une véritable tristesse dans la famille Camara, au quartier Sabaridou, dans la commune urbaine de Kérouané, qui pleure la perte de leur fils. Interrogé ce lundi, 05 février 2024 par un reporter de Mediaguinee.com en séjour de travail dans la zone, El hadj Facely II Camara, membre de la famille est revenu sur les circonstances du décès de ce jeune élève, inhumé hier dimanche 4 février, 2024 au cimetière de la ville.
« Il était en compagnie d’un ami du nom de Moussa et d’un chien, la soirée du samedi. Une fois en brousse, qu’ils ont pu monter au sommet de la montagne. Arrivés là-bas, malheureusement, ils se sont heurtés aux abeilles. C’est là qu’ils se sont dispersés. Son ami Moussa lui, a pu sauter sur le trou qui séparait la montagne en deux et lui, avait ôté son habit pour chasser les abeilles. C’est ainsi qu’il a glissé dans les ravins. Son ami s’est retourné pour voir, il l’a vu saigner par les narines, il n’a pas pu le sortir de là. C’est ainsi que l’enfant est descendu le voir mais il ne pouvait pas le faire remonter « , a expliqué l’ingénieur à la retraite El hadj Facely II Camara, avant de poursuivre : » C’est ainsi que son ami est allé chez sa maman pour le lui expliquer la scène. Le même jour, avec mon frère Kalil et le papa de la victime, ils ont passé la nuit en brousse en train de chercher l’enfant mais hélas. Ce n’était pas facile. On a essayé d’inviter la confrérie des chasseurs. Ils sont allés sur le site, impossible de retrouver l’enfant. C’est ainsi que son père, Souleymane Camara a pris une autre initiative. Il a dit aux chasseurs qu’il voudrait que l’enfant avec lequel son fils était les accompagne pour qu’il puisse venir identifier les lieux. Hier dimanche maintenant, ils sont partis vers 17 heures et quelques, l’enfant est parvenu à identifier le lieu. Ils ont vu l’enfant mais il était déjà mort. Donc, la police s’est présentée, ils ont pris des renseignements. Le préfet s’est aussi présenté. Après les enquêtes de la police, on nous a remis le corps par l’intermédiaire du chef de secteur qui est Ibrahima 2 Camara. C’est vers 19 heures 45 minutes qu’on a procédé à l’inhumation du corps. Là où il est tombé c’est dans un ravin plein de rochers parce que de l’autre côté, il y a la société qui exploite le granite là-bas. Donc, sa tête était fracturée », a renchéri l’ancien sous-préfet de Kômôdou, localité située à 46 kilomètres de la préfecture de Kérouané. Triste fin pour l’adolescent chasseur.
Sâa Robert Koundouno
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