Hage Geingob, président de la Namibie et militant contre l’apartheid, est mort
Hage Geingob est décédé dans un hôpital de Windhoek, capitale de la Namibie, où il était soigné après la découverte de cellules cancéreuses.
La Namibie pleure son président. Hage Geingob est décédé tôt ce dimanche à l’âge de 82 ans à l’hôpital à Windhoek où il était soigné après la découverte de cellules cancéreuses, a annoncé la présidence, dans un message posté sur le réseau social X.
« C’est avec la plus grande tristesse et regret que je vous informe que notre bien-aimé Docteur Hage G. Geingob, le président de la République de Namibie, est décédé aujourd’hui », est-il indiqué dans une déclaration signée par le nouveau chef de l’Etat par intérim, Nangolo Mbumba, qui était jusqu’alors vice-président.
Elu à la tête du pays en 2014 puis en 2019
Hage Geingob était entouré de son épouse et de ses enfants au moment de sa mort à l’hôpital Lady Pohamna dans la capitale, a précisé le communiqué.
Le mois dernier, la présidence avait annoncé qu’un bilan médical de routine avait révélé la présence de « cellules cancéreuses » chez le chef de l’Etat et précisé qu’il allait suivre un « traitement approprié », tout en conservant ses fonctions. Hage Geingob avait déjà connu des problèmes de santé, y compris avant son arrivée au pouvoir. En 2013, il avait été opéré du cerveau. L’an dernier, il avait été opéré de l’aorte en Afrique du Sud, pays voisin de la Namibie.
Elu en 2014 puis réélu fin 2019, le chef de l’Etat avait précédemment été Premier ministre pendant douze ans, un record de longévité en Namibie, pays semi-désertique d’Afrique australe qui fut l’un des derniers Etats du continent à accéder à l’indépendance en 1990.
AFP