Littérature : Cheick Lugman présente les grandes lignes de son livre ‘’si je suis président de la République de Guinée’’
Le rang des écrivains guinéens continue de s’élargir. Dans la matinée de ce jeudi, 11 janvier 2024, l’homme d’affaires et désormais écrivain, Cheick Lugman était face à la presse à la Maison de la Presse pour présenter les grandes lignes abordées dans son tout premier ouvrage intitulé ‘’si je suis président de la République de Guinée’’.
A l’entame de son intervention, l’écrivain a souligné que l’idée de rédiger ce livre est venue d’un constat qu’il a fait au cours de ses voyages entre son pays d’origine (Guinée) et certains pays occidentaux.
A l’en croire, la République de Guinée est un pays pauvre et confrontée à assez de problèmes de développement. D’où selon lui, la rédaction dudit ouvrage livre pour un modèle de développement harmonieux.
Il rappelle que ce premier ouvrage intitulé « Si je suis Président de la République de Guinée » est le programme qu’il voudrait mettre en application dans le but de servir sa nation pour son développement socio-économique.
« Composé de 251 pages, ce livre offre deux pistes de solution à l’endroit non seulement des autorités de la transition en l’occurrence le Colonel Mamadi Doumbouya et le CNRD, mais aussi à la population active qui est de plus en plus intéressée dans ce programme de travail », a-t-il mentionné.
Plus loin, il a tenu à préciser que « les deux idées que nous avons à proposer, l’une s’est de mettre en place un système qui pourra faire des décennies même après la transition. Ce système est basé sur deux piliers. Le premier, c’est le travail d’ensemble qui sera organisé dans tout le pays. Notamment dans les domaines de l’assainissement, de l’agriculture, de la construction des logements sociaux, des bâtiments de l’État et d’autres infrastructures. Le second, vise à faire la politique d’interdépendance. Cette procédure consiste à œuvrer à ce que les besoins physiologiques et culturels d’une partie de la population soient satisfaits par l’occupation d’une autre partie de la population afin que le travail puisse être continué… »
Il a par ailleurs souligné que « l’économie du pays passera de la caisse de l’État à la poche de la population active, de la poche de la population active, elle le consommera pour acheter les produits nationaux afin que le même argent se retrouve dans la caisse de l’État. Donc, ça sera une circulation triangulaire (…) Je suis persuadé que toute politique basée sur la mendicité internationale est vouée à l’échec. La solution serait de mettre en place un système adaptable à notre mode de vie, d’enseigner notre Histoire et nos valeurs en matière d’éducation, et trouver par nous-mêmes un moyen de nous épanouir dans le but d’atteindre un niveau de vie plus élevé… »
Youl Keita