Conakry : victime d’accident, Ramatoulaye Bah sollicite l’aide du général Doumbouya… pour sauver sa jambe
Âgée d’une vingtaine d’années, Ramatoulaye Bah vit avec un mal de pieds depuis des années. Tout a basculé en 2019, suite à un accident de la circulation dont elle a été victime.
Après quatre interventions à la cuisse, une évacuation est indispensable pour sauver Ramatoulaye Bah qui dépend fortement de son entourage.
A Lansanayah Barrage où elle vit, rien ne semble aller pour cette jeune dame.
« J’ai été victime d’un accident de circulation depuis 2019. Cela fait 5 ans maintenant. Tout a commencé le 23 mars 2019. J’étais sur la moto et une voiture est venue nous renverser. J’ai volé de très haut, je suis tombée et je me suis retrouvée dans un état d’inconscience avec 4 motos sur moi. C’est après cela que les gens m’ont envoyée a l’hôpital. j’ai suivi les traitements mais ça n’a pas réussi. J’ai été traitée dans 4 hôpitaux et ça n’a pas marché. L’hôpital sino-guinéen, à la clinique Sanoyah, à Ignace Deen et à Donka mais ça n’a pas marché. Le professeur me dit qu’il n’a pas de solution puisque l’os refuse de se consolider. J’ai été amenée à l’hôpital sino-guinéen, on m’a opérée et ils ont mis le fer dans le pied de 2019 à 2021. J’ai commencé à marcher mais lorsqu’ils ont enlevé le fer, ça a rechuté et ça repris à zéro. C’est là qu’on ma envoyée à la clinique Sanoyah de Km 36. Là également, j’ai suivi des traitements mais ça n’a vraiment pas marché, le pied même s’est infecté et il n’y a pas eu d’amélioration. On m’a envoyée a Ignace Deen, c’est là-bas qu’on a commencé à traiter l’infection et puis, on m’a envoyée a Donka. Le professeur a traité l’infection et lorsque c’est fini, on a essayé de consolider l’os », a expliqué Ramatoulaye Bah
Poursuivant, elle dit craindre le pire : « Il y a 6 cm entre les deux, l’os consolidé et l’autre. Il y a eu un croisement dans ma cuisse. Les deux sont croisés et dispersés puisque l’os s’est dispersé au niveau de la cuisse et il y avait un grand trou et les opérations se sont faites à l’extrémité de ma cuisse. Et là non plus, ça n’a pas marché », a-t-elle ajouté avant de solliciter l’aide des autorités et des personnes de bonne volonté : « Vraiment, je souhaite qu’on m’aide puisque je souffre et je ne dors pas. Quand j’ai les produits, c’est mieux mais quand ça fini, je ne dors pas et les ordonnances coûtent très cher. Le médecin demande une évacuation mais le prix n’est pas connu d’abord vu qu’il n’y a pas de moyen mais si on trouve de l’aide, il (médecin) va nous situer. Chaque ordonnance aussi a son prix. Je demande de l’aide au président le général Mamadi Doumbouya de m’aider. Si rien n’est fait, je vais perdre mon pied par ce que l’os refuse vraiment de se consolider. Si rien n’est fait, ils vont le couper. Depuis tout ce temps, je n’ai pas les moyens, ce sont les ONG qui m’ont accompagnée jusque-là puisque je suis orpheline de père et c’est ma mère qui me soutient. Elle est enseignante à l’école primaire et son salaire est insuffisant. Elle a contracté plusieurs dettes sans succès. Elle aussi n’a pas les moyens», a-t-elle ajouté.
Présentement, Ramatoulaye dépend fortement de sa maman même pour les besoins les plus élémentaires.
« Là, je suis à la maison. J’ai besoin daller à l’hôpital mais je ne peux pas puisqu’il n’y a pas d’argent. Je passe toutes mes journées assise ici. Sans l’aide de ma mère, je ne peux rien. Même pour rentrer à la maison, j’ai besoin de l’aide de ma mère », a fait savoir Ramatoulaye Bah.
Mayi CISSÉ
➡️Ramatoulaye est joignable sur les numéros de téléphone :
+224 629 83 02 98 ou +224 654 91 61 45
Mayi Cissé