À l’occasion du nouvel an 2024, Professeur Alpha Condé, président renversé le 5 septembre 2021, a adressé ses vœux de nouvel an aux Guinéens. L’ancien dirigeant guinéen, exilé en Turquie, a déploré selon ses propres termes, la souffrance de ses compatriotes.
« Nous avons vécu deux années insupportables. Cette dernière qui s’achève a été encore plus dure. (…).
Certains des acquis essentiels depuis mon arrivée à la magistrature suprême en 2010 ont été dilapidés par une équipe de prédateurs qui ne représente ni l’armée nationale ni le peuple souverain de Guinée. De valeureux soldats et sous-officiers, Officiers Généraux et Officiers supérieurs républicains promus en notre temps pour leurs mérites et par suite d’une profonde réforme du secteur de la sécurité ont subi des radiations, affectations arbitraires, ou ont été remerciés sans ménagements et poussés d’office à la retraite quand ils n’ont pas été victimes d’assassinats ciblés. Cette équipe qui a détourné le pouvoir est incapable de satisfaire les besoins les plus ordinaires de notre communauté : incapable d’assurer la desserte en eau et en électricité; incapable de fournir du carburant aux usagers pour permettre le libre mouvement des populations et supporter les activités économiques; incapable de faire fonctionner l’hôpital Donka que nous avons réhabilité avec des équipements de dernière génération dans le but de réduire les lacunes en matière de soins de santé et d’améliorer la qualité des services médicaux pour tous ceux qui en ont besoin. Bientôt, très bientôt, cette équipe ne pourra plus payer les salaires des fonctionnaires et faire face aux dépenses exorbitantes et sur-facturées dans les travaux publics », a indiqué Pr Condé. Discours…
Merci Excellence Monsieur le Président.
Vous êtes le seul capable de redresser la barre.
C’est pourquoi le peuple de Guinée attend impatiemment votre retour pour dégager ces minables prédateurs damnés qui usurpent le pouvoir depuis le maudit 5 septembre 2021.
Vive un coup d’état contre ces putshistes qui seront jetés dans la poubelle de l’histoire.