Mouctar Diallo, ex-ministre : “si j’étais président de la République, je serais parti du pouvoir au bout de mes deux mandats, voire du premier mandat”
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Après de longues années de silence, l’ancien ministre de la Jeunesse sous Alpha Condé et président de NFD a brisé le silence dans son livre « Mon Engagement » disponible chez Amazon.
Dans un extrait, Dr Mamadou Mouctar Diallo qui vit -depuis sa démission du gouvernement en 2021 au lendemain de la présidentielle qui valida un 3è mandat pour Alpha Condé- aux États-Unis après un temps au Sénégal, révèle qu’il « serait parti du pouvoir au bout de mes deux mandats, voire du premier mandat ». Extraits…
👉🏿La participation du NFD à la course pour le troisième mandat, ou le premier mandat de la quatrième République, guidée par la bonne foi
👉🏿Si j’étais président de la République, je serais parti du pouvoir au bout de mes deux mandats, voire du premier mandat pour plusieurs raisons.
👉🏿Premièrement, l’alternance politique est essentielle pour la démocratie. Aussi, elle garantit un renouvellement des idées, offre des visions variées, diversifie les programmes de développement et insuffle de nouvelles énergies à la gouvernance. Ce changement constant d’horizon dynamise la gouvernance, renforçant ainsi les acquis en faveur du développement et du bien-être des populations.
👉🏿Deuxièmement, je suis convaincu que personne n’est irremplaçable. Notre pays est riche de talents et d’ambitions diverses ; nombreux sont les Guinéens qui aspirent, à juste raison, à servir leur nation à cette haute fonction.
👉🏿Troisièmement, après quelques années à la tête de l’Etat, j’aurais manifesté mes talents, démontré mes compétences et établi une base solide pour l’avenir. Mon successeur pourra alors prendre le relais pour valoriser et renforcer ce qui aura été accompli, tout comme je l’ai fait en prenant la suite de mon prédécesseur. A un certain point, chaque leader atteint le zénith de ses possibilités.
👉🏿Quatrièmement, la présidence, malgré ses nobles responsabilités, vient avec son lot de contraintes, de pressions, de stress et de risques, La vie étant courte, après avoir donné le meilleur de moi-même à cette charge, je souhaiterais profiter pleinement de la vie, me consacrer à la lecture, à l’écriture, à l’enseignement, aux voyages, et surtout passer le reste de mon temps précieux avec mes proches.
👉🏿Et cinquièmement, la Constitution prévoit une limitation des mandats. Mais même en l’absence d’une telle restriction juridique, mes convictions intimes susmentionnées me pousseraient à respecter ce principe pour l’intérêt de la nation et pour mon intérêt personnel, ainsi que celui de mes proches.
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Extraits choisis par MediaGuinee