Suite au communiqué de presse du gouvernement après l’explosion survenue au dépôt d’hydrocarbures de Kaloum dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023, l’impact est déjà visible sur le quotidien des citoyens de la commune urbaine de kankan.
Plusieurs stations-services sont fermées depuis ce matin et les citoyens sont dans une crise sans précédent et sont à pied d’œuvre à recherche du trésor noir. Et sur le marché noir, le prix d’un litre d’essence se négocie entre 15 à 25 000 fg. Chose qui oblige la plupart des détenteurs d’engins roulant de garer et marcher.
Originaire de Conakry, Maxime Kaliva Guilavogui a été informé par sa mère, avant qu’il ne se procure d’une importante quantité de carburant ce matin, pour vaquer à ces activités.
« C’est maman qui m’a appelé ce matin à 5 heures en me disant qu’il y a une crise de d’essence. Que si j’avais du carburant, j’ai dit non. C’est ainsi que je me suis réveillé pour aller à nouvelle station de Bordo à côté du petit plateau. J’ai vu qu’il y avait beaucoup de personnes à la recherche du carburant, du coup j’ai pris 10 litres. Mais depuis lors je constate une crise totale à travers la ville. Mais cette crise n’est pas bon pour nous les taxis maître. Nous sommes des diplômes, nous n’avons pas encore de travail, c’est dans taxi nous satisfaisons nos besoins. Nous demandons aux autorités de résoudre cette problématique très rapidement », fait savoir ce taxi Maître.
En manque de carburant Bakary Diané conducteur de Taxi moto, se montre déçu du comportement des kankankas.
« Mon sentiment est un sentiment de déception. Depuis le matin, j’étais en ville, je voyais le carburant partout en ville. Mais si je constate une crise maintenant là, je suis vraiment déçu des citoyens de kankan. C’est vrai dépôt a été incendié à Conakry, mais les autorités doivent se bouger, Parce qu’il y a du carburant mais les gens refusent de vendre. »
Plus loin, Bakary Diané lance une invite aux autorités locales, afin que les stations-services desservent la population en carburant.
« Ce que je demande aux autorités c’est de venir obliger les gens à vendre le carburant aux citoyens. Il y’a le carburant dans toutes les stations de la ville mais on fait exprès de créer une crise. Sinon dans les jours à venir ça sera très difficile, parce que maintenant là, on ne sait même plus comment accompagner les enfants à l’école et je suis sûr que les prix des denrées alimentaires pourraient hausser les heures à venir », souhaite ce citoyen.
Fodé Camara