An 16 de Cellou à la tête de l’UFDG : « pas de honte à être en exil, plutôt de honte à contraindre les gens à l’exil » (Aliou Bah)

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Pour célébrer les 16 années de Cellou Dalein Diallo à la tête de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, le parti a invité plusieurs leaders politiques, qui ont rallié le siège national du parti à la Minière, ce samedi 18 novembre.

Parmi les invités, figure le président du parti MODEL, Aliou Bah qui, dans son discours de circonstance devant les militants, sympathisants et responsables de l’UFDG, a profité de l’occasion pour dire un mot sur l’exil « forcé » du président de l’UFDG par le fait de la justice guinéenne.
À en croire cet acteur politique, il n’ya pas de honte à être en exil, c’est plutôt ceux qui contraignent les gens à aller en exil qui devraient avoir honte. « Actuellement puisqu’on parle de l’homme (Cellou Dalein Diallo), on est là pour célébrer son leadership. Il traverse, à l’instar de beaucoup de nos concitoyens, des moments difficiles mais qui font partie du destin, l’exil par la contrainte. Il n’y a pas de honte à être en exil, il y a plutôt de honte à contraindre les gens à aller en exil. Donc c’est ceux qui l’ont contraint avec tout ce qu’il a accompli, c’est ceux qui veulent le contraindre à ne pas exercer librement ses droits en Guinée c’est ceux-là qui devraient avoir honte d’eux parce que simplement c’est un grand homme dont personne ne peut effacer l’histoire », a-t-il indiqué.
Poursuivant, cet acteur politique de remettre en cause l’indépendance de la justice guinéenne. « Mais il faut que chacun de nous sache, vous surtout qui êtes tous les jours à ses côtés, il y a des témoignages de l’histoire qui nous parlent.  La justice dont on parle en Guinée, nous savons combien de fois elle est instrumentalisée, elle est politiquement motivée parce que nous avons entendu tous les discours. Lorsqu’une junte arrive au pouvoir, la première des choses qu’elle doit comprendre,  c’est qu’elle n’est élue de personne. Lorsqu’on n’est pas élu,  on ne tape pas la table parce que la Guinée appartient à ces près de 14 millions de personnes », ajoute-t-il.
Pour finir, le jeune leader du parti MODEL dit à qui veut l’entendre qu’on ne prétend pas rendre justice, on met en place un dispositif qui garantit la sincérité de la justice. Et les condamnations de l’ancien président de l’Afrique du Sud et l’actuel président de la Côte d’Ivoire sont des illustrations parfaites.  » C’est la justice politique qui a condamné Nelson Mandela à 27 ans de prison. Est-ce que c’était une justice ? C’est faux, ce n’était pas une justice. L’histoire l’a révélé. C’est la justice politique qui a condamné Alassane Ouattara qu’il ne soit candidat. Aujourd’hui, il est président de la Côte d’Ivoire, c’est une justice politique. (…) L’exil, il n’y a pas de honte, ce n’est pas une faiblesse. Soyez fiers de votre président, soyez fiers de ce qu’il est en train d’accomplir… », a-t-il indiqué.
Mamadou Yaya Barry 

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