Kankan : l’école des soins et de la Santé communautaire n’a pas de local adéquat pour dispenser les cours théoriques
À peine un mois, cette école des soins et de la santé communautaire de Kankan, qui a servi de cadre au lancement officiel de l’année académique 2023-2024 au compte de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, est en manque d’infrastructures pour les cours théoriques.
Logée dans les installations de l’hôpital régional de Kankan, cette école de santé ne dispose d’aucune installation propre à elle et commode à accueillir les apprenants en soins et santé communautaire depuis sa création, a fait savoir le directeur de l’établissement, Moussa Kouroussa Condé.
« Nous sommes installés dans les locaux de l’hôpital régional, nous n’avons pas d’infrastructures scolaires dignes de nom. Nous n’avons pas d’école pour dispenser les cours théoriques, c’est ces anciens magasins que nous utilisons pour dispenser les cours théoriques. Mais aussi notre emplacement n’est pas bon, quand l’hôpital régional met en marche ses groupes électrogènes, les apprenants ne peuvent plus se concentrer », a-t-il expliqué.
Les anciens magasins de stockage de l’hôpital régional servent de nos jours de salles de classes pour les cours théoriques aux apprenants de la santé dans la ville de Kankan. Chose qui laisse à désirer la qualité de la formation de ces derniers, estime le directeur qui lance une invite à l’Etat pour y faire face.
« Nous sommes confrontés à d’énormes problèmes entre autres, manque d’école notamment des salles de classes théoriques. Nous demandons à l’État de nous venir en aide, car nous avons besoin d’être assistés par l’État guinéen. Depuis la création de cette école, nous n’avons pas eu de local propre à nous », a sollicité Moussa Kouroussa Condé, directeur de l’école de soins et de la Santé communautaire de Kankan.
À souligner que la santé communautaire reste et demeure un domaine très sensible dans le milieu sanitaire et nécessite l’accompagnement des autorités, pour sauver la vie des milliers de personnes vivant dans les villages les plus reculés du pays.
Fodé Camara