Libéré hier par la Cour, voici pourquoi Damaro n’a pas rejoint son domicile
Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.
L’ex-président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara qui a bénéficié dans la soirée d’hier lundi d’une liberté provisoire par devant la chambre du jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) présidée par Francis Kova Zoumanigui est jusqu’à présent à l’hôpital de l’amitié siino-guinéenne où il est hospitalisé depuis plusieurs mois.
La raison est que le procureur spécial, Aly Touré a interjeté appel contre ladite décision, ce mardi. « Il devrait rejoindre sa famille depuis hier, mais ils ont dit qu’il faisait tard, donc d’attendre ce matin pour que le procureur exécute la décision. Mais fort malheureusement, on vient d’apprendre à travers ses avocats que le même procureur a interjeté appel. C’est dommage », a confié une source proche de Damaro Camara.
Ce qui veut dire que le président de la 9ème législature qui est en détention depuis 18 mois maintenant va devoir attendre encore jusqu’à ce que la chambre des appels tranche sur la décision.
A préciser que Damaro Camara, l’ex-premier questeur de l’Assemblée nationale, Michel Kamano, l’ancienne 2ème questeure de l’Assemblée nationale, Zenab Camara et Cheng Jiin-Suey patron des tours siamoises de Kakimbo sont tous poursuivis pour des faits présumés de détournement de deniers publics portant sur un montant de 15 milliards de francs guinéens destinés à la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale sis à Koloma.
Elisa Camara
+224654957322