Siguiri : la préfecture enregistre 170 conflits non résolus, le grand imam appelle à la cohésion sociale et à la paix

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De nos jours, Siguiri est une préfecture qui enregistre beaucoup conflits : conflit domanial, problème de mine, les cas d’héritage, les assassinats, les violences conjugales, la vindicte population, la malversation financière, la lutte d’intérêt personnel et tant d’autres… Certains conflits ont duré pendant 25 ans, 20 ans ,10 ans, 5 ans etc. Pour trouver solution à ces différents conflits dans la préfecture de Siguiri, dans la soirée de ce lundi 18 septembre 2023, le grand imam de Siguiri, a accordé un entretien à notre rédaction pour prôner la paix.

« La paix est la meilleure des choses, nous sommes tous des êtres humains, nul n’est supérieur à l’autre. Donnons-nous la main la population de Siguiri. Personne ne quittera ailleurs pour venir développer notre préfecture, notre bien commun qui n’est rien d’autre que Siguiri. Quand un malheur arrive à quelqu’un, nous le partageons ensemble, idem que le bonheur. Dans un pays ou une nation, rien ne vaut que l’amour des uns et des autres. Dieu le Maître de l’univers et Son Vénéré Prophète, nous ont toujours dit de prôner la solidarité et l’union. C’est une obligation pour tout le monde d’obéir à ses chefs. Donc, les jeunes doivent écouter les sages, les griots pour leur sage conseil. Les sages à votre tour, arrêtez de vous rendre justice, contentez-vous de nos juridictions pour l’application de la loi. Si chacun joue son rôle et s’occupe de sa partition, nous serons épargnés de ces conflits. Pour terminer, je lance un appel à l’endroit de la population de Siguiri, de laisser la justice faire son travail, respecter les sages. Aimez-vous, évitez de vous humilier, contentez-vous de vos biens, éloignez- vous de toute nuisance. Que Dieu protège Siguiri et la Guinée », a dit Haroune Doumbouya, grand imam de Siguiri.

Il faut rappeler que toutes les différentes couches sociales de la préfecture doivent s’impliquer davantage pour remédier à ces problèmes : les autorités préfectorales et communales, l’union mandingue, la notabilité, la jeunesse et les mouvements associatifs.

Nouhan Konaté, correspondant à Siguiri

 

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