N’zérékoré : démantèlement d’un réseau de commerçants changeant les autocollants des produits

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Comme à l’approche de la fin d’année, certains commerçants profitent pour changer les dates de péremption des produits pour continuer de les écouler bien qu’ils soient prohibés.

Un réseau a été démantelé par le procureur près le tribunal de première instance de N’zérékoré grâce à la collaboration d’un citoyen.

Il s’agit du beurre ( Bebo Brand) qui devait normalement expiré le mois d’octobre 2023.

Mais, certains commerçants en complicité avec un infographe changent la date d’expiration en mettant un autre autocollant qui doit expirer en 2024.

« C’était avant-hier le jeudi, je fus informé par un commerçant qui a attiré mon attention qu’ils sont en train de faire une fraude commerciale. C’est à dire ils sont en train de changer l’autocollant d’un produit (Bebo Brand). Il s’agit d’un beurre venant de l’extérieur dont la date d’expiration est arrivée à terme. Ils étaient donc en train de faire des autocollants pour changer la date d’expiration.  C’est ainsi que j’ai attiré à mon tour les unités d’enquêtes qui sont parties sur les lieux. Elles ont donc procédé à des saisies que vous voyez maintenant. Ces produits ont été saisis à deux niveaux. Le premier dans un magasin et le second lot vers L’Ossud dans une cour. Là-bas on trouve une usine chez l’infographe Aly Condé qui était chargé de changer les autocollants. Au cours des enquêtes on a pu mettre main sur l’infographe. Le commerçant en question n’est pas retrouvé d’abord », a expliqué le magistrat.

Cela représente une infraction, selon le procureur près le tribunal de première instance de N’zérékoré, Abdoulaye Komah.

« C’est une infraction qui est punie par les textes de lois de la République de Guinée. Quand vous prenez la loi, L 94 03 CTRN du 14 Février 1994, en son article 8, chapitre 3 on dit répression des fraudes commerciales. Quiconque falsifie une denrée commercialisée ou destinée à l’aide en lui faisant subir par une manipulation par addition, soustraction, substitution d’un constituant ou par traitement interdit ou non conforme à la réglementation en vigueur est passible d’un emprisonnement de 6 mois à deux mois et des autres peines prévues à l’article 7 de la présente loi.

Il y a aussi un autre texte de loi, le décret de 2009 portant création et office national de contrôle de qualité. Cet office nous aide à mener des enquêtes à vérifier l’Office de contrôle de qualité. Peut-être les jours à venir on les mettra à leur disposition », a fait savoir l’empereur des poursuites.

Pour finir, le procureur près le tribunal de première instance de N’zérékoré, Abdoulaye Komah a interpellé le service contrôle de qualité à prendre ses responsabilités afin de débarrasser le marché des produits prohibés. Il a ensuite invité les citoyens à la vigilance surtout à une franche collaboration avec les services de sécurité pour signaler la présence des produits impropres à la consommation.

Amara Souza Soumaoro, correspondant à N’zérékoré

Tel : 621-94-17-77

 

 

 

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