Voici déjà vingt quatre mois que l’acte historique de refondation de la vie publique était vaillamment posé par d’intrépides soldats réformateurs sous la direction stratégique du colonel Mamady Doumbouya. Vingt quatre mois ponctués de riches et hauts faits qui ouvrent progressivement l’horizon du développement socio économique inclusif que des décennies d’hérésie managériale avaient assombries plus tôt.
Cette triste situation fut à l’origine du désenchantement des jeunes, des femmes et autres couches sociales vulnérables sous les régimes précédents caractérisés par la corruption endémique, le népotisme exacerbé, les détournements massifs et autres travers administratifs que les dirigeants érigèrent en système de gouvernance sur l’autel de l’enrichissement personnel au cours de ces longues années.
Pour corriger les graves carences héritées de ce système rétrograde, et renaitre l’espoir chez les populations durement éprouvées, les nouvelles autorités, déterminées à maintenir haut le cap des réformes engagées, ouvrirent aussitôt de grands chantiers de développement socio-économique qui créent l’emploi et distribue la richesse entre les villes et les campagnes.
C’est à ce propos que l’agriculture, les mines, les transports, la santé, la pêche, l’environnement, l’éducation et bien d’autres secteurs productifs de l’économie nationale bénéficient de l’attention accrue du Président du CNRD qui entend, à travers ces mesures fortes, insuffler une nouvelle dynamique à la répartition du revenu national entre les régions du pays, les groupes sociaux, et les individus. L’objectif poursuivi est de réduire les inégalités de revenus provoquées par la concentration des ressources publiques entre les mains de quelques privilégiés des régimes précédents et de leurs acolytes.
En ce qui concerne les efforts de moralisation proprement ditede la chose publique, ils portèrent principalement sur la mise en place de puissantes institutions de veille dont le mandat est de réglementer le fonctionnement de l’administration publique afin de contrecarrer les velléités de détournement et de corruption qui, autrefois, étaient lésions parmi les agents véreux des services publics.
La protection des faibles contre les forts, la restauration de la confiance entre administrés et administrateurs, l’instauration d’une justice accessible à chaque citoyen et le bénéfice de la protection de l’Etat pour tous, furent d’autres domaines stratégiques de l’intervention des autorités de la transition soucieuses de la restauration d’un climat de paix et d’équilibre social.
Notons cependant que ces efforts louables furent interprétés par certains individus mal intentionnés, de démarche visant à nuire les intérêts sordides de ceux qui jouent sournoisement au vent-debout contre la marche inexorable vers la refondation complète de la vie publique que le CNRD s’est courageusement fixé en prenant, le 5 Septembre 2021, les destinées du pays longtemps relayé à la dernière loge sur l’échiquier universel du développement socioéconomique.
Au regard de ce qui précède l’on peut, en dépit de ces agissements creux, affirmer que les sillons fertiles tracés par le CNRD constituent, sans doute, le fondement d’un cadre socioéconomique fécond dans lequel, hommes et femmes, jeunes et vieux, urbains et ruraux, travailleurs du public et du privé trouveront, chacun en ce qui le concerne, son compte grâce à la promotion d’une gouvernance équitable et ouverte à tous.
Un tel environnement offre à chaque citoyen et citoyenne la possibilité d’entreprendre et de jouir librement de ses revenus. Ce qui ouvre les perspectives d’un épanouissement socio-économique équilibré, tel que lucidement ambitionné par le Président de la transition, le colonel Mamady Doumbouya dont les actes hautement avisés et réformateurs, méritent d’être soutenus et encouragés pour longtemps encore.
Mamy KEITA
Agroéconomiste à la retraite
Tel. : 620 88 49 98.