Autonomisation de la couche féminine de Boké : les femmes interpellent le DG de l’ANAIM
Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.
Les femmes de la préfecture de Boké affectueusement appelée « zone économique spéciale de la République de Guinée », selon la 4è vice maire de la commune urbaine, Mariama Compo, éprouvent d’énormes difficultés liées à leur autonomisation.
C’est pour surmonter ce défi non le moindre que Mme Compo a interpellé le directeur général (DG) de l’Agence nationale d’aménagement des infrastructures minières (ANAIM), Mohamed Lappy Bangoura par rapport à la souffrance de la couche féminine de Kakandé.
En ces termes, elle s’est exprimée : « Monsieur le DG de l’ANAIM, à Boké ce ne sont pas les compétences, ni les initiatives qui manquent. Nous souffrons parce que nous avons des difficultés de financer nos projets pouvant nous permettre de développer des activités génératrices de revenus (AGR). Donc, nous vous prions de ne pas nous oublier aussi. Aider nous à Matérialiser nos projets pour qu’on puisse faire face aux besoins de nos filles et fils en chômage chronique… »
Visiblement marqué par ces doléances de ses mères et sœurs de Boké, le premier responsable de l’ANAIM dit avoir pris bonne note. A la question de savoir à quand la matérialisation des sollicitations des femmes de Boké, nous ne saurions le dire avec exactitude. Mais ce qui reste clair, l’avenir est très prometteur.
A souligner les femmes Boké ont mis la venue de l’épouse du PM dans les locaux de la mairie pour exprimer leur cri de cœur. C’est pourquoi dans une de ses déclarations, la représentante de la Première dame de la Transition a enseigné que « la paix et le Développement d’une Nation ou d’un pays repose sur les femmes… »
Lors de la même rencontre que madame Goumou Christelle Meniané Doré a eu avec interlocutrices, certaines femmes souhaitent la nomination des femmes de Boké dans les postes de décisions.
Au sortir de cet entretien, plusieurs femmes de Boké se disent rassurantes quant à un lendemain meilleur pour leurs enfants et époux en quête permanente d’emploi.
A l’heure et sur toutes les lèvres, le DG de l’ANAIM que certains qualifient de philanthrope, constitue désormais un avenir pour les femmes de Boké.
Bref, à Boké, la problématique de la relance de la mutuelle financière de la femme africaine (MUFFA) s’est invitée dans les débats.
Madame Goumou, messagère de la Première dame de la Transition, a de son côté, promis de remonter toutes ces préoccupations à qui de droit.
Mamadouba Camara