Il s’agit d’une boutique Orange Money et un bar café. L’acte s’est passé dans la nuit du dimanche à lundi dernier au quartier Abattoir aux environs de 3h du matin dans la commune urbaine de Mamou.
Selon les informations qu’a confié l’une des victimes à notre correspondant basé dans la préfecture, les assaillants ont fait cette descente musclée avec à leurs mains des armes PMAK. Ces assaillants lourdement armés, ont emportés une forte somme d’argent dont les victimes ignorent pour le moment le montant exacte.
Interrogé, Mamadou Lamarana Sow, une victime de cette braquage, est revenu sur l’incident en ces termes :
« Ils sont venus vers 3 h 30 mn et mon petit vendait de l’essence dehors. J’étais à l’intérieur du bar et je commençais à dormir. J’étais avec trois de mes petits. Quand ils sont venus, ils ont demandé au petit de les envoyer deux litres d’essence. Lorsque le petit les a apporté les deux litres directement, l’un d’entre eux a saisi le petit et il a sorti son fusil PMAK. Il a dit si tu bouges je te tue. Ils m’ont réveillé en pointant larmes sur ma tête. J’avais 370 000 fg sur moi et mon téléphone Android, ils m’ont pris ça. Ensuite, ils sont allés au niveau du comptoir et ils ont pris tout l’argent que j’ai collecté durant la semaine. Je ne sais pas exactement combien ils ont pris là-bas. Ils ont dépouillé mes petits aussi de leur téléphone Android. Ils nous ont mis au respect et nous ont interdit de nous retourner. Après l’un d’entre eux est resté là à surveiller pendant les autres défonçaient la boutique de transfert Orange Money. Heureusement, ils n’ont pas pu. Cela a coïncidé que des jeunes revenaient d’une soirée dansante. Dès que ceux-ci les ont vus, ils ont commencé à jeter des pierres. Les assaillants se sont mis à tirer en rafale pour les intimider. Lorsqu’ils ont compris que les gens commencent à faire de barricades sur la route, ils ont pris leur engin à deux roues pour s’enfuir. Ils sont allés vers Télico », explique-t-il.
Il faut ajouter qu’il y a quelques semaines, une autre boutique avait été la cible des bandits à la scierie. Deux citoyens avait été frappées et fusillées.
Jacques Kamano