Cellou Dalein à ses pairs lors de la signature de la charte révisée de l’ANAD : « nous devons nous respecter et éviter de nous critiquer en public »
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Le président de l’UFDG et de l’ANAD a, à l’occasion de la cérémonie de signature de la charte révisée de l’ANAD qui a eu lieu ce lundi 24 juillet au QG de l’UFDG, à la Minière, remercié depuis Dakar ses pairs pour leur engagement et leur détermination dans la lutte qu’ils sont en train de mener depuis 2009 pour le triomphe, dit-il, de la vérité, de la justice et pour la défense de la démocratie et de l’État de droit en Guinée.
S’adressant ainsi aux leaders réunis en présentiel le leader le l’UFDG qui préside cette coalition depuis sa création a indiqué clairement que s’ils n’unissent pas leurs forces contres leurs adversaires, ils risquent de perdre. Ajoutant qu’ils vont voir au cas par cas comment nouer des alliances, s’entraider pour que le groupe gagne.
« Nous avons procédé à la révision de la charte pour l’adapter à la situation du moment, pour réitérer notre engagement de nous battre pour les valeurs que nous partageons, de mettre ensemble nous énergies et nos intelligences pour que notre pays soit une démocratie apaisée et respectée des droits humains et des libertés fondamentales », déclaré-y-il par visioconférence.
Poursuivant son intervention depuis la capitale sénégalaise où il réside depuis plus d’une année Cellou Dalein Diallo a indiqué que selon cette charte chaque parti est autonome et indépendant.
« Notre charte est caractérisée par cet engagement fort à mener ce combat mais aussi par une dose de flexibilité permettant à cette parti de garder son autonomie. Chaque parti garde son indépendance, garde son autonomie. Et nous savons que la vocation de chaque parti politique c’est de participer aux élections pour sevaluer, pour se faire connaît et pour convaincre justement les compatriote du bien fondé de la ligne suivie et des objectifs qu’il s’est fixé », informe-t-il.
À en croire le leader de l’UFDG et de l’ANAD, « c’est très difficile de mener ce combat d’autant plus que parfois ce combat est mené contre le pouvoir en place. Parce que lorsque le pouvoir a tendance à violer les règles et les principes de l’État de droit et de la démocratie, non seulement il viole les droits des citoyens mais également il compromet l’avenir de la nation. Donc il faut nécessairement contrer toutes les velléités visant à compromettre la promotion de ces valeurs. Et lorsque vous avez comme adversaire l’État c’est très difficile, il faut rassembler et réunir nos forces et nos intelligence pour faire face, pour ramener l’État au respect du serment, au respect des lois et des engagements internationaux de la République de Guinée », a-t-il rappelé.
Pour finir le vice-Président de l’International Libéral fait remarquer que ce n’est pas normal que les membres fassent des critiques en public puisque c’est contraire aux règlements.
« Donc nous avons réaffirmé notre engagement de mener cette lutte tout en reconnaissant à chaque parti son droit de faire ses choix mais si nous sommes dans le cadre de la charte nous devons nous respecter et éviter de nous critiquer en public et ramener le débat à l’intérieur. Parce qu’on ne peut pas être dans une coalition et avoir des instances où nous pouvons discuter de tous nos problèmes et aller dans la presse au nom de la liberté d’expression pour attaquer un collègue. Je pense que ça c’est contraire à la discipline de la charte, c’est contraire à la discipline des partis politiques. À l’interne, les militants et les représentants d’un parti doivent débattre de leurs problèmes, de leurs opinions à l’intérieur du parti, à l’intérieur des instances prévues à cet effet mais pas dans les débats, sinon c’est de l’indiscipline… »
Mamadou Yaya Barry