Aly Touré, proc’ spécial Crief, dément: « la Cour suprême n’a ordonné aucune mise en liberté du Dr Diané »
Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.
Le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et financières, (Crief), Aly Touré a apporté un démenti sur une mise en liberté provisoire que l’ex-ministre de la défense, Dr Mohamed Diané aurait bénéficié ce mardi, 25 juillet 2023 par devant la Cour suprême de Conakry. Rappelant qu’au contraire, cette juridiction a déclaré sans objet la demande de mise en liberté provisoire de celui qu’on appelait affectueusement « le gardien du temple » du régime Alpha Condé.
Contacté par Mediaguinee, le procureur spécial près la CRIEF, Aly Touré de déclaree : « la cour suprême a effectivement statué sur le dossier Diané , mais elle a constaté que l’affaire est actuellement devant la chambre jugement de la crief. Donc, elle dit que l’affaire qui est pendante devant elle là est sans objet, ça veut dire qu’elle ne peut pas statuer pendant qu’il y a une juridiction de jugement qui est déjà saisie. Donc, de revenir devant la Crief. Et, donc, la cour suprême considère que le pourvoi qui est devant elle pour la liberté est sans objet ».
A noter que le procureur spécial Aly Touré avait saisi la Cour suprême dans le but d’obtenir l’annulation pure et simple de cette décision de la Crief qui accorde la libération provisoire à l’ex-ministre d’Etat de La Défense nationale poursuivi pour des faits de détournement de deniers publics.
Dr Mohamed Diané a bénéficié le 16 décembre 2022 de la 2ème chambre de l’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) d’une liberté provisoire, assortie du placement sous contrôle judiciaire et au paiement d’une caution de 5 milliards de francs guinéens.
Elisa CAMARA
Dr Mohamed Diané a bénéficié le 16 décembre 2022 de la 2ème chambre de l’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) d’une liberté provisoire, assortie du placement sous contrôle judiciaire et au paiement d’une caution de 5 milliards de francs guinéens.
Elisa CAMARA