‘’Tolérance zéro’’, c’est par ces mots que le préfet de Kankan a lancé ce vendredi 16 juin la première épreuve du baccalauréat unique au centre Marien Gouaby dans la commune urbaine. Cette année, ils sont 14 815 candidats dont filles à affronter ledit examen dans la région.
Devant les candidats dans la salle 13 du lycée Marien Gouabi, le numéro un de la préfecture avant d’ouvrir l’enveloppe contenant le sujet d’Histoire, a prodigué des conseils pour le bon déroulement des épreuves :
« Personne ne pourra vous dire que les caméras de surveillance ont été installées à tel ou tel endroit de l’examen d’entrée en 7ème jusqu’au bac, moi-même je ne peux rien dire par rapport à leur utilisation, on a dit que c’est une expérience, ça veut dire que ça ne pourra pas être utilisé dans tous les centres. »
Les délégués de leur côté, s’activent pour empêcher les cas de fraudes et promettent de faire traduire les fraudeurs devant les autorités compétentes :
« S’il y a un cas de fraude avec les surveillants ou les candidats on va les interpeller ça c’est obligatoire, même nous les délégués quand il y a des problèmes chez nous ils vont nous interpeller. Les enfants doivent être dans les normes, sans documents, sans téléphones. Toute sorte de fraude est prohibée et nous sommes là pour veiller. »
Contrairement à Conakry où des caméras de surveillance ont été installées dans certains centres d’examens, les autorités éducatives de Kankan ignorent même si des caméras ont été installées ou pas.
Ibrahima Kanté un des candidats se dit serein pour cet examen : « Je suis prêt à affronter les épreuves parce que je me suis préparé pour ça, dès le début de l’année scolaire. »
Ahmed Sékou Nabé, correspondant à Kankan