Général Sadiba, CEMGA : « on ne blague pas avec des questions d’armes »

Le chef d’état-majour général des armées (Cemga) le général Sadiba Koulibaly était jeudi dernier l’invité du journal télévisé de la RTG. Le chef militaire guinéen a répondu à plusieurs questions dont la dissolution du Brigade de la sécurité présidentielle (BSP.)

RTG: Il y a quelques jours, le commandant du centre d’entraînement aux opérations de maintien de paix de Samoreyah et aussi le directeur de renseignements militaires de l’état-major général des armées ont été limogés. Quelles sont les raisons ?

Vous savez très bien que nous sommes dans une logique. Dès le 05 septembre 2021, le président de la transition a été clair que la justice sera la boussole. On ne peut pas continuer à inquieter les civils à chaque fois qu’il y a la moindre faute et mettre les militaires à l’abri. Pour le cas du centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix, comme nous l’avons tous appris, il y a eu vol d’armes, il y a eu disparition d’une quantité d’armes dans le magasin d’armement. Quand une telle chose arrive partout dans le monde, le premier responsable, c’est le commandant de l’unité. On ne blague pas avec des questions d’armes, il a manqué à ses responsabilités. Et, ce qui concerne le directeur des renseignements militaires, vous savez tous la lutte contre les produits toxiques a été initiée sous l’égide du président de la transition et avec le CNRD. Donc, c’est dans cette foulée qu’il y a eu certaines saisies de médicaments par la douane et par d’autres services compétents. Quand ces médicaments sont confiés à un responsable quelque part et que ces médicaments disparaissent, la moindre des choses, c’est de prendre des mesures administratives contre l’intéressé et de mettre à la disposition de la justice.

Décryptage : Elisa Camara