Conakry : Alpha Bacar satisfait des recommandations issues de l’atelier régional sur le nouveau modèle de financement du GPE
Après quatre jours d’échanges et de partage d’expériences entre les participants de la Guinée, du Mali et de la Centrafrique, les travaux de l’atelier régional sur le déploiement du nouveau modèle de financement du partenariat mondial de l’éducation (GPE) ont pris fin vendredi, 05 mai, à Conakry.
A l’issue des travaux, Tahina Razafindramary, la directrice régionale pour l’Afrique francophone auprès du GPE a exprimé sa satisfaction pour l’atteinte des objectifs : « Je dirais que je suis vraiment très contente parce que les objectifs ont été atteints. Ce n’est pas seulement nous au niveau du secrétariat du GPE qui sommes en train de le dire mais, je pense que tous les participants ont dit qu’ils ont atteint les objectifs. Les objectifs que nous avons fixé ensemble avec les pays. D’après les premiers échos que nous j’ai entendu, d’après les discours des ministres et des rapporteurs, tout le monde a dit d’une manière unanime que les objectifs ont été atteints », a-t-elle souligné avant de promettre : « On est prêt à accompagner ces 3 pays pour réussir dans la réforme mais aussi à échanger entre eux parce que je crois que les participants ont vraiment apprécié aussi les échanges ».
Le représentant résident de l’Unicef en Guinée a réitéré l’engagement des partenaires techniques et financiers d’accompagner les décisions prises par les gouvernements pour faire de l’éducation un cheval de bataille.
Les participants centrafricains, maliens et guinéens ont formulé les recommandations suivantes :
« Recommande aux pays de respecter leur agenda en prenant en compte les observations formulées par les autres pays, la flexibilité du GPE et le renforcement des capacités des membres du comité technique national et des structures impliquées dans la mise en œuvre de la reforme prioritaire et la tenue périodique d’ateliers similaires ;
Recommande au GPE de diligenter le traitement des documents transmis dans les meilleurs délais ;
Rendre disponible l’équipe technique afin de poursuivre les travaux entamés. La pérennisation des échanges entre les pays parce qu’on a compris que tout ce qui a été dit ici nécessite d’être partagé avec les trois pays et bien sûr avec l’appui constant du secrétariat du PME. La mobilisation de tous les acteurs sous le lead du gouvernement. Et nous avons proposé ceci à l’attention de nos autorités pour qu’elles puissent mobiliser les autres partenaires autour du pacte de partenariat. La mobilisation du secteur privé et ça, c’est dans le cadre du guichet à effet multiplicateur parce qu’aujourd’hui, les trois guichets ne demandent pas de contrepartie. Par contre, le guichet à effet multiplicateur sollicite des apports autres que ce que le PME donne. Nous avons formulé cette recommandation à l’attention des autorités pour faciliter la participation dans ce mécanisme des autres acteurs au niveau du pays. Egalement le portage politique. C’est ça le point nodal pour nous. Le portage politique de tout ce processus par les autorités ».
Dans son discours de clôture, Alpha Bacar Barry, le président du CICP a exprimé sa satisfaction quant aux recommandations issues de l’atelier.
« Ce sont des journées qui ont été assez fructueuses pour l’ensemble du système éducatif guinéen, malien et centrafricain en ce sens qu’il y a eu des échanges assez intéressants sur des points prioritaires à mettre en œuvre rapidement pour aboutir à un nouveau programme triennal. Nous sommes très satisfaits des recommandations issues de cet atelier, mais aussi très satisfaits de la qualité des échanges et très satisfaits de la présence de nos homologues de la sous-région avec lesquels nous avons beaucoup échangé en termes d’expérience et de projet. Les objectifs de cet atelier, c’était justement d’identifier des points prioritaires, je pense que chacun des pays a identifié ces points et nous a présenté ici des résolutions très concrètes et que nous allons intégrer dans un document final très bientôt », a déclaré Alpha Bacar Barry.
Il faut noter que le nouveau modèle de financement du GPE prévoit à l’horizon 2025, environ 300 millions de dollars pour la Guinée, le Mali et la Centrafrique.
Sadjo Bah