Guerre de succession à la coordination Foulbhé et Haali-Pular de Guinée, procès 28 septembre… à la Une des journaux

Au cours de cette semaine qui s’achève, les hebdomadaires, Le Lynx, La Lance, L’observateur et le Populaire se sont intéressés à plusieurs sujets dont la guerre de succession à la coordination des Foulbhé et Haali-Pular de Guinée, le passage de François Louncény Fall devant le Tribunal de Dixinn dans l’affaire du massacre du 28 septembre…
Dans sa parution numéro 1616 Du 3 avril 2023, l’hebdomadaire satirique Le Lynx a barré à sa Une : « Guinée : Victime du massacre de 2009, l’ex-PM et diplomage était devant le TPI de Dixinn. Fall parle, sans faux-fuyant ! » Sur la question, notre confrère précise : « A l’écouter à la barre, on le croirait parcourir son livre (Guinée : L’aurore d’une démocratie. Des tragiques évènements du 28 septembre 2009 à l’élection présidentielle de 2010, paru en 2013 chez l’Harmattan) dont certains passages abordent des tristes évènements du 28 septembre 2009. Après le passage remarqué de son prédécesseur, Amadéus Oury Bah qui s’était illustré par sa cohérence et sa sérénité, François Mouncény Fall ou Fall le faux-fuyant pour les intimes (lecteurs du lynx) est allé plus loin, en nommant les agresseurs des politicards. Le fondateur du Front uni pour la démocratie et le changement (Fudec) est catégorique : ses pairs et lui ont été battus par Marcel Guilavogui, neveu du capitaine El Dadis Camara, et son groupe. Et ils doivent leur vie à Aboubacar Toumba Diakité, ex-aide de camp du chef de la junte… »
Dans le même d’ordre d’idée, L’observateur, dans son numéro 1147 du 3 avril 2023 est revenu sur passage de François Louncény Fall à ce procès en rapportant : « Je ne suis pas là pour disculper une personne, ni pour accuser. » A propos, l’hebdomadaire écrit que « le procès des évènements du 28 septembre 2009 se poursuit au tribunal criminel de Dixinn, délocalisé dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Conakry. Ancien membre des forces vives et ancien Premier ministre, François Louncény Fall comparait devant le tribunal criminel de Dixin, délocalisé dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Conakry pour livrer sa part de vérité sur les évènements du 28 septembre 2009. L’ancien Premier ministre dit ne pas être à la barre pour accuser ou disculper une personne. Selon lui, il est devant le tribunal en tant que partie civile pour témoigner. ‘’Je me tiens devant vous monsieur le président, non pour accuser une personne. Je tiens à le préciser. Je viens ici pour témoigner. Je ne suis pas là non plus pour disculper une personne. Ni pour accuser, ni pour disculper. Je tiens à persister sur ces termes (…) Je viens ici aujourd’hui pour plusieurs raisons. D’abord par devoir, devoir envers toutes les victimes de ce drame, des centaines de femmes qui ont violentées, des centaines de personnes qui ont été blessées au cours de ce drame. Il était de mon devoir de venir ici dire à ce tribunal ce que j’ai vu, ce que j’ai vécu et pour cela que je me tiens devant vous’’.
Quant à La Lance, il a dans son numéro 1364 du 5avril 2023 a barré à sa Une : « Guinée : Coordination des Foulbés et Haali-Pular de Guinée. La guerre de succession. » Sur la question, le journal écrit que « pour la succession du feu El hadj Ousmane Sans Loi Baldé à la tête de la Coordination des Foulbés et Haali-Pular de Guinée (CNFHPG) se tiraillent. El hadj Ibrahima Diallo et El hadj Alsény Dalaba Barry. Quarante-huit heures à peine après l’inhumation d’El hadj Ousmane Baldé. Dans les règles, la présidence de la CNFHPG revient à chacun leur tour aux trois diwés du Fouta : Timbo, Timbi et Labé. Le 27 mars, lendemain du décès de Sans Loi, les représentants des trois diwés ont désigné de manière formelle, pas officielle, El hadj Ibrahima Diallo Onathol, du diwal de Labé, pour assurer l’intérim. Il est le vice-président et porte-parole de la CNFHPG. L’opérateur économique El hadj Alsény Dalaba Barry, du diwal de Timbo, lorgnait déjà la présidence du CNFHPG. Apparemment pressé, le 2 avril, il s’est fait introniser à son domicile, pour assurer l’intérim de quatre mois… »
De son côté, Le Populaire a, dans sa parution n°869 du lundi 3 avril 2023 fait cas à l’hommage rendu à Ousmane Sans Loi en barrant à sa Une : « Hommage national. El hadj Ousmane Fatako Baldé. L’immortel digne fils du pays. » Sur la question, notre confrère écrit : « Commerçant prospère, ancien président de la chambre de commerce, il s’en est allé après avoir été couronné président de la coordination des Foulbhè et Haali-Poular de Guinée, le grand baobab de la prospérité et du rassemblement en Guinée et ailleurs dans le reste du monde, s’est couché dans la nuit du 26 mars 2023 à Conakry. El hadj Ousmane Fatako Baldé dit sanloi est un digne fils du pays issu de l’aristocratie peule de Fatako dansle Diwal de Koyin au Fouta-Djallon… »
A la semaine prochaine !