Clôturé depuis le 22 décembre dernier, les débats sur le dialogue inter-guinéens continuent de nourrir l’actualité sociopolitique du pays. Au quartier général de l’UFDG ce vendredi, 30 décembre 2022, l’inter-coation constituée par ANAD, le PNDC politique le RPG-AEC (arc-en-ciel) et alliés et le Front des Forces Polliques FFP, a devant la presee, dit n’être pas concernée ni liée aux conclusions et les recommandations de ce dologue inclusif. La sortie de ces acteurs sociopolitiques, intervient seulement à quelques jours après la rencontre de Cellou Dalein, Saïkou Yaya Barry et cie, sur le même cas, en Guinée-Bissau autour du président Umaro Sissoco Embaló.
« Comme l’avat prédit l’inter-coalition n’a été en réalité qu’un seminaire d’explication et de validation des décisions unilatérallement prises par le CNRD, comme ce fut le cas lors des concertations et des assises organisées auparavant par le gouvernement de la Transition», ont-il indiqué dans une déclaration lue par Boubacar Diallo, leader du parti PPD.
D’ailleurs selon eux, le sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement tenu le 4 décembre 2022 à Abuja, mesurant l’étroitesse de la base politique et sociale des participants à ce dialogue les plus représentatifs étant exclus, avait demandé instamment aux autorités guinéennes de tenir un vrai dialogue national incluant l’ensemble des acteurs politiques sans exception et de garantir la sécurité et la liberté de tous les participants. À cet effet ont-ils rappelé, ces Chefs d’État se sont dits disposer à accueillir et faciliter ce dialogue dans leurs pays, si nécessaire.
Malheureusement regrette l’inter-coation, : « force est de constater que la junte et son gouvernement ont méprisé la directive de l’instance suprême de la CEDEAO puisqu’ils ont continué à dérouler le programme des assises sans coup férir. Il faut craindre en le déplorant, que cette politique de l’autruche et de défit ne fragilise encore d’avantage les relations degénero encore davantage de notre pays avec CEDEAO, et par conséquence, avec la communauté internationale».
C’est pourquoi ces acteurs politiques et sociaux, ont réitéré leurs disponibilités à participer activement et de façon responsable au dialogue politique inclusif et conformément à la directive de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO et ce, pour définir de manière consensuelle et indépendante les conditions d’un retour diligent et démocratique à l’ordre constitutionnel dans notre pays.
Sâa Robert Koundouno