A travers un arrêté, le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation (MATD) Mory Condé a annoncé la dissolution du front national pour la défense de la constitution (FNDC). Une dissolution qui suscite assez de réactions au sein de l’opinion.
Le porte-parole du gouvernement de la transition estime que les manifestations du 28 et 29 juillet à l’appel du FNDC qui ont fait cinq (05) morts, justifient les craintes de la junte militaire au pouvoir d’interdire les manifestations.
« Il ne peut pas y avoir de possibilités de laisser quiconque entraîner le pays dans une forme de violence qui ne dit pas son nom. Au regard de ce qui s’est passé à la suite de cette manifestation interdite, avec plus de cinq morts, cela justifie clairement les craintes que l’État avait de laisser les manifestations se dérouler. Parce qu’on sait d’où vient notre pays. Faut pas non plus qu’on fasse comme si la Guinée était un havre de paix où tous les paramètres sont normaux et que le contexte permet ce type d’expression », a réagi Ousmane Gaoual Diallo chez nos confrères de RFI.
Dans son arrêté, le MATD justifie sa décision par le fait que le FNDC : « s’est toujours illustré par la voie de violence sur les personnes, la dégradation et la destruction des biens privés et publics, des actes d’incitation à la haine ou à la discrimination contre les personnes en raison de leur origine ou idéologie ».
Sadjo Bah