SADEN 2022 : lancement de la 1ère édition de l’activité dénommée « Des outils numériques pour l’innovation »

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Le Salon des Entrepreneurs de Guinée (SADEN), en collaboration avec l’Ambassade des Etats-Unis en Guinée et Google, a procédé au lancement de la 1ère édition de l’activité dénommée « Des outils numériques pour l’innovation ». Il s’agit d’ateliers de formation destinés à équiper les entrepreneurs guinéens d’outils numériques mais aussi à les accompagner dans la définition d’une stratégie pour étendre leur impact et développer leurs entreprises de manière durable. 

Destinés aux entrepreneurs guinéens, ces ateliers de formation suivis d’une compétition visent à doter 25 entreprises guinéennes d’outils numériques afin d’accroître leur impact et développer durablement leurs activités. Durant 3 jours, du 13 au 15 juin 2022, les participants seront outillés sur le marketing digital, l’usage d’outils numériques et des médias sociaux. Selon Madame Camara Salimatou Sako, vice-présidente du SADEN, le but de cette activité est d’outiller les entrepreneurs avec des outils numériques.

« Comme le dit le nom même du concours, c’est des outils numériques pour l’innovation. Donc l’idée c’est de continuer à outiller les entreprises afin qu’ils puissent continuer à avoir un impact réel. Comme on l’a dit tout à l’heure, c’est une chose de créer son entreprise, mais il faut qu’elle continue, il faut qu’elle puisse grandir, il faut qu’elle soit une entreprise à succès. Donc cet évènement n’est pas juste un évènement, mais vraiment un outil qui va permettre aux entreprises d’aller de l’avant », a-t-elle expliqué.

Prenant la parole, l’ambassadeur des États-Unis, Son Excellence Troy Fitrell  s’est dit honoré de cette collaboration visant à soutenir la prochaine génération d’entrepreneurs guinéens. Puis s’adressant aux participants, elle dira ceci: « Vous avez tous,  les qualités des entrepreneurs qui réussissent, et si vous croyez en vous et continuez à travailler dur, vous atteindrez vos objectifs. Vous êtes ici aujourd’hui pour acquérir de nouvelles compétences et élargir vos perspectives. Certains d’entre vous sont également ici pour se préparer à présenter leur entreprise devant un panel de juges plus tard dans la semaine. Mais je veux que vous vous souveniez que vous êtes arrivés ici ce matin avec tous les ingrédients dont vous avez besoin pour atteindre vos objectifs : votre force intérieure et votre esprit d’entreprise. L’autre ingrédient clé de votre réussite  qui est également disponible pour vous tous en ce moment même est l’un l’autre. Vous êtes entourés d’entrepreneurs aux vues similaires et tenaces. Utilisez votre temps ici pour développer votre réseau. La personne assise à côté de vous pourrait être votre futur partenaire commercial. Vous les jeunes entrepreneurs de Guinée, vous êtes l’avenir de ce pays. Vous allez créer les innovations qui aideront la Guinée à surmonter ses obstacles et vous construirez les entreprises qui garantiront la prospérité future de la Guinée », leur a-t-il dit.

Pour Adama Diallo, responsable des partenariats en Afrique pour l’initiative Next Billion Users (NBU) de Google, ce partenariat s’inscrit d’une volonté de Google à investir dans le continent.

« On a annoncé un milliard d’investissements sur les 5 prochaines années, faire évoluer les écosystèmes, faire avancer l’adoption d’internet par l’infrastructure physique, l’investissement sur le capital humain, créer des plateformes qui vont faciliter l’innovation technologique et en dernier travailler avec les parties prenantes pour avoir des cadres réglementaires qui facilitent l’innovation des écosystèmes pour que les entrepreneurs n’aient pas de barrières à l’entrée et que l’innovation prenne le dessus », a-t-elle déclaré.

Aboubacar Kéita, gérant de Guinée 360⁰, une plateforme faisant des photographies virtuelles pour des sites touristiques et patrimoines culturels de la République de Guinée, s’est dit heureux de participer à cette formation.

« Nous avons jugé nécessaire de prendre des photos de tous nos sites et les rendre virtuels pour qu’à leur tour, ceux qui sont à Conakry ou à l’international puissent visiter la Guinée sans se déplacer déjà grâce à ces images qui sont dynamiques et qu’on peut faire bouger. Nous avons postulé à cette formation pour non seulement avoir des compétences en entrepreneuriat, bien que nous sommes dans l’entrepreneuriat depuis quelque temps, on n’est pas organisé, on n’est pas structuré. Beaucoup de jeunes ont besoin de structuration aujourd’hui et grâce à cette activité du SADEN, nous pouvons non seulement faire la connaissance d’autres entreprises qui évoluent dans le même domaine que nous, des jeunes entrepreneurs, et en même temps nous pourrons connaître les nouveaux outils de Google, vu que nous travaillons déjà avec Google pour faire la promotion de la Guinée sur le plan culturel et touristique. À la fin de ces sessions de formation, nous pourrons être sûrs que notre entreprise est beaucoup plus connue sur le plan national et international parce que la formation se concentre sur l’utilisation de l’outil numérique pour faire la promotion de votre entreprise », dira-t-il.

À noter qu’à l’issue de cette compétition, 25 entreprises guinéennes se verront équipées en outils numériques. De plus, à l’issue de la compétition, 1 gagnant se verra doté d’une subvention d’une valeur de 3.000 dollars ; 5 entreprises bénéficieront également d’un 1 an de mentorat et d’un abonnement à une plateforme qui leur permettra un meilleur accès au marché local. 

Maciré Camara

Alimentation : les avantages de la consommation journalière des fruits

La consommation moyenne de 3 à 4 fruits par jour est un élément indispensable pour le maintien de l’énergie, des vitamines et minéraux. Cependant, la consommation des produits comme la mangue, la banane, ananas et autres se ratifie de plus en plus dans le quotidien guinéen à cause  de leur cherté sur le marché.

Pour la plupart des consommateurs, il est inacceptable de payer 3 bananes ou 2 mangues à 20.000fg, comme l’explique cette mère de famille : « je ne peux pas comprendre qu’un fruit produit chez nous puisse coûter 5.000fg, la mangue et un ananas à 20.000fg par unité. Pour nous qui avons une dépense de 30.000, on ne peut pas se permettre de payer les fruits même si on aime ».

Pointées du doigt, les commerçantes évoquent le manque criard d’engrais dans le pays. À cela s’ajoute le coût de transport qui varie de 700.000fg à 1.000.000 le déplacement.

« Je sais également que les fruits sont de nos jours coûteux mais ce n’est aucunement de notre faute parce qu’on est obligé de payer le transport », soutient cette commerçante. Poursuivant,  elle dira ceci: « avec l’augmentation du prix du carburant, c’est autre chose. Le déplacement varie de 700 000 à 1 million et les chauffeurs refusent la négociation. Donc une fois à Conakry, on est obligé d’augmenter le prix des fruits  pour pouvoir au moins récupérer notre argent et avoir un peu de bénéfice sur les articles », a-t-elle  indiqué. 

Avec une production annuelle estimée à 180.000 tonnes de fruits (avocat, banane, ananas et mangue), le guinéen peine toujours à avoir un fruit par jour.

Mariame Mayi Cissé 

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