Après celui de Mamoudou Baldé et du nouveau-né, les habitants du carrefour Kendeka se sont réveillés en sursaut après avoir vu la découverte d’un corps sans vie, vendredi dernier. Il s’agit du jeune Emanuel Koivogui, âgé d’une trentaine d’années, découvert avec la tête ensanglantée au carrefour Kendeka dans la commune de Matoto.
Selon Ousmane Sylla, une connaissance de la victime, il serait gravement malade à la veille et cherchait de l’aide.
« Il était mon grand sûr et on travaillait ensemble. Il était venu me recontacter me demandant de l’aide financière. N’ayant pas de téléphone, il m’a demandé d’appeler son frère qui n’a pas décroché et il est parti », témoigne-t-il. Dépêché sur les lieux, le responsable de la police technique et scientifique de Matoto, commissaire Mohamed N’Diaye ainsi que la médecine légale et la DPJ ont révélé que les Indices prouvent à suffisance que ce décès est une mort naturelle. »Les riverains disent que ce bonhomme bat le pavé ici, là où il est mort à côté des maquis, chose qui montre que c’est un marginal et il habite juste sur le lieu où il est décédé. J’ai réquisitionné la médecine légale, la direction centrale de la police judiciaire. Nous sommes venus avec les enquêteurs et le commissariat central de Matoto. Nous avons trouvé la police de la protection civile sur les lieux, nous avons essayé d’inspecter ensemble le lieu pour rechercher les traces et indices. Et malheureusement, on n’a pas trouvé un objet qui est en rapport avec ce cas de décès. Donc le médecin légiste a examiné en notre presence sur place et il dit que le corps n’a subi aucun dommage corporel. Que c’est une mort naturelle », ont-ils précisé.
Au moment où nous quittions les lieux, les autorités essayaient de joindre sa famille sans succès. Finalement, le corps est resté à leur disposition.
Mariame Mayi Cissé