À 72h de la fête de Tabaski, les musulmans se précipitent pour chercher un bélier à immoler. Évoluant dans la vente et l’importation des moutons, l’association “POTTAL”, situé entre le CCFG et la chambre d’Agriculture, faisant face au Jardin du 2 Octobre, et à quelques mètres du rond-point du 8-Novembre, a accordé une interview à notre rédaction ce samedi 17 juillet 2022.
Le porte-parole de cette association, Mamadou Diouldé Diallo, pratiquant cette activité depuis plusieurs années, s’est confié à notre rédaction. « Comme chaque année, cette fois-ci encore nous avons emmené les moutons en prélude à la fête de Tabaski pour nos clients, pour être plus proches d’eux. Donc, nous informons nos clients que nous sommes là et nous les vendons à un prix très abordable. Les prix varient d’un million à 3 millions pour les moutons produits localement et pour les moutons importés du Mali les prix se négocient jusqu’à 3,5 millions.», explique-t-il.
Pour justifier la hausse vertigineuse des prix, cet importateur explique que c’est un changement qui se fait sentir chaque année. Ce n’est pas propre à Conakry seulement « Là où on a quitté (Dinguiraye et Mali-Bamako), les béliers sont très chers et les routes sont mauvaises. Le transport coûte cher aussi. Nous payons entre 4 et 6 millions GNF comme frais de transport. En plus de tout ça, nous prenons aussi des documents y compris le laissez-passer et les frais de levée de barrage. Il faut calculer tout ça pour faire une fourchette de prix.», a-t-il expliqué.
Rencontrés sur le lieu de la vente, bon nombre de citoyens se plaignent par rapport à cette augmentation des prix des béliers à l’approche de la fête de Tabaski. Ils soutiennent que le quotidien des Guinéens est très pénible actuellement.
Mamadou Yaya Barry
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