Mamadou Pathé Dieng est un fervent défenseur de la politique du Président de la République, Professeur Alpha Condé. Contrairement à beaucoup de Guinéens, il juge nécessaire le réajustement du prix des produits pétroliers à la pompe.
« Depuis l’échec cuisant lors des élections passées, le FNDC est divisé entre découragement et panique. Ne sachant plus à quel saint se vouer, il cherche désespérément à revenir sur la scène afin de récupérer sa place d’antan. Cet échec est dû à plusieurs raisons : le manque de moyens dû à la réticence des principaux bailleurs à financer une cause perdue ; le refus de la jeunesse guinéenne en général et celle de Ratoma en particulier de se faire manipuler ; l’application stricte et rigoureuse de la loi contre les incitateurs à la violence et à la révolte ; l’implication des bonnes volontés, ONG et autres entités qui se sont investies dans la pacification du pays.
Aujourd’hui, ayant perdu le combat dans la rue ainsi que la confiance d’une minorité qu’il avait pu habilement manipuler, le FNDC essaie désespérément de rendre la Guinée ingouvernable, infréquentable, isolée, et éventuellement sanctionnée par la communauté internationale. Une situation sérieuse et inquiétante pour certains, ridicule pour d’autres, mais inacceptable pour moi simplement parce que ce mouvement qui a su tromper la vigilance des populations, ayant malicieusement causé de nombreuses pertes en vies humaines ainsi que d’importants dégâts matériels, n’est autre qu’un outil que l’opposition a maladroitement utilisé pour déstabiliser le pouvoir en espérant initier un soulèvement populaire à l’instar du Burkina Faso ou du Mali.
C’est d’ailleurs pour atteindre cet objectif que certains partis politiques de l’opposition ont parrainé et financé le FNDC, allant jusqu’à lui prêter leurs militants afin de mobiliser des foules impressionnantes et orchestrer, voire encourager des violences dans l’espoir de parvenir à un soulèvement populaire qui mènerait à une transition et/ou de faire intervenir la communauté internationale. Mais c’est mal connaître la Guinée, fière et jalouse de sa souveraineté. C’est aussi méconnaître le principe de la non-ingérence dans les relations internationales qui stipule que chaque partie respecte la souveraineté de l’autre et reste aussi à l’écoute sans le moindre préjugé pour comprendre ses préoccupations et en tenir compte dans l’analyse de toutes les situations.
Ayant senti un penchant de la communauté internationale en leur faveur, le FNDC, complètement disloqué commence à reprendre espoir et, tente, dans un sursaut désespéré, de renaître en initiant une campagne de communication agressive qui annonce une nouvelle stratégie.
Selon l’article paru sur RFI et yahoonews.fr, intitulé « Guinée : la nouvelle stratégie du FNDC » publié le 24 mars 2021, le FNDC compte déployer son énergie sur des revendications sociales pour toucher plus de Guinéens en utilisant comme arguments la possible augmentation du prix du carburant.
Le 30 mars 2021, ledjely.com publie l’article : « Guinée : vers la reprise des manifestations de rue du FNDC ? » une reprise imminente des manifestations de rue est annoncée. Ce qui est alarmant est que le FNDC compte prendre en proie les pauvres populations en ciblant les plus pauvres, les plus démunis et les plus frustrés, comme décrit dans l’article titré « Hausse du prix du carburant : le FNDC invite le peuple de Guinée « à refuser de payer la facture du 3ème mandat », datant du 8 avril 2021 publié sur le site guineematin.com.
Il est donc évident est que le FNDC compte bien profiter du désarroi des populations face à la possible augmentation du prix du carburant pour reprendre ses forces et inciter les plus vulnérables à manifester.
Ce qui me fait conclure que la hausse du prix du carburant n’est pas la vraie cause mais juste une machination dans l’espoir de faire reprendre les manifestions de rue. Heureusement que les populations ont tout compris. Depuis des mois, elles ont simplement ignoré les multiples appels désespérés de manifester et ont choisi de vaquer librement à leurs occupations : les parents scolarisent enfin leurs enfants sans interruption, les commerçants n’ont plus peur de perdre le contenu de leurs boutiques (représentant parfois des économies de toute une vie), nos braves mamans vont librement au marché pour gagner de quoi nourrir leurs enfants, les citoyens n’ont plus peur de fréquenter certains quartiers (Bambeto-Cosa…), on ne compte plus les morts, les investisseurs viennent paisiblement offrir des emplois aux jeunes… bref, la Guinée change pour le bonheur de l’écrasante majorité.
Revenant à la question du carburant, le prix en Guinée est l’un des plus bas dans la sous-région et les plus raisonnables dans le monde. Vous savez, le problème du carburant est mondial, même les pays qui en produisent ont du mal à maîtriser les prix. Je profite de l’occasion pour féliciter le Président Alpha CONDE ainsi que le gouvernement du Dr Ibrahima Kassory FOFANA qui n’a ménagé aucun effort pour que le prix du carburant en Guinée soit et reste relativement « bas » (voir tableau)
Pays Prix GNF/Litre
Sénégal 14 000
Côte d’Ivoire 13 000
France 16 000
Angleterre 18 000
Rep centrafricaine 20 000
Hong Kong 25 000
Guinée 9 000
Dans ce tableau, voyez comprendrez l’hypocrisie de certains qui aiment comparer notre pays à nos voisins quand ça les arrange, mais taisent les réalités qui sont au détriment de leurs arguments dans le seul but de cacher la vérité au peuple.
Face à toutes les interrogations légitimes et attentes des populations, pour ce début du 1er mandat de la 4ème République, il paraît opportun et nécessaire d’expliquer les choix d’aujourd’hui et les décisions à venir afin que la vision du chef de l’Etat soit comprise par tous. Jamais la Guinée n’a connu autant de chantiers, défiant toutes les mauvaises langues qui ont prédit qu’elle sombrerait dans le chaos, la pauvreté et la violence. Bien au contraire, selon les arbitres internationaux, la Guinée a connu le taux de croissance le plus élevé d’Afrique (7%, selon le FMI) malgré ces périodes de pandémies mondiales qui ont agenouillé les économies les plus prospères et appauvri les pays les plus développés.
La hausse du prix du carburant reste une nécessité, a l’instar des pays comme la France qui a augmenté ses prix de près de 20% en une année, alors que la Guinée, pays pauvre, a maintenu les prix intacts le plus longtemps que possible malgré la flambée du prix du baril qui est parti approximativement de 20 dollars (période pré-Covid) à 65 dollars aujourd’hui. Acte brave et salutaire de la part de Son Excellence le Président de la République qui a fermement instruit de maintenir le prix du litre à la pompe inchangé alors qu’une augmentation était absolument nécessaire depuis le début de l’année. Il est important de rappeler qu’une bonne partie du carburant guinéen est illégalement réexporté et vendu dans les pays limitrophes, où il coûte beaucoup plus cher. Faut-il continuer à perdre plus de 150 milliards de nos francs tous les mois pour le bonheur de nos voisins alors que nous avons notre bien-être à assurer ?
Maintenant que le prix du baril a plus que triplé sur le marché international, nous sommes à la croisée des chemins. Envisager une augmentation est plutôt une preuve de responsabilité qu’une volonté d’accroître la souffrance des populations. D’autant plus que durant ces moments difficiles (pandémies, crise économique mondiale, etc.), le gouvernement a continué d’assurer la gratuité de l’eau, de l’électricité, des soins pour les malades de Covid, des vaccins, ainsi que l’exécution des projets qui pullulent, pour le plus grand bonheur des populations qui savent désormais lire entre les lignes et ne demandent qu’à vivre dans la paix et la quiétude », martèle Mamadou Pathé DIENG, citoyen engagé.
Kalidou Diallo
Un autre opportuniste……pauvre Guinée peuplée de minables.