La principale formation politique de l’opposition guinéenne dirigée par Cellou Dalein Diallo a tenue sa toute première assemblée générale virtuelle, ‘’en live’’ ce samedi, 20 mars 2021. Cette première assemblée en ligne vise a favorisé le rapprochement du parti à ses militants et sympathisants.
Prenant la parole à cette occasion, le président de l’UFDG Cellou Dalein Diallo a précisé : « Comme le confinement a favorisé le télé travail, la dictature va favoriser les téléconférences en Guinée. Puisque c’est la dictature qui nous prive de nos tribunes en organisant une assemblée générale au siège de notre parti. »
Poursuivant, dira : « Je commencerais par vous féliciter pour votre mobilisation pour le combat contre le 3è mandat d’abord au sein du FNDC, mais encore pour le combat que nous avons décidé de lutter contre le 3è mandat dans les urnes. Nous avons décidé de participer malgré tout à cette élection présidentielle à moins d’un mois du scrutin. Mais grâce à votre engagement, grâce à votre contribution sous multiples formes, nous avons puis la remporter dans les urnes et ce n’était pas du tout facile et de réunir les preuves de cette victoire. »
Al’en croire, « toute l’administration centrale ou toute l’administration décentralisée, les préfets, les sous-préfets, les gouverneurs étaient mobilisés pour faire gagner Alpha Condé. Et l’UFDG, grâce à votre mobilisation, nous avons puis gagner dans les urnes, c’est qui était nouveau. Nous avons réuni toutes les conditions de notre victoire. Mais malheureusement, comme vous le savez, la CENI n’en a pas pris compte…La Cour constitutionnelle n’a même pas crue devoir ouvrir les cartons, puisque les décisions étaient prises pour déclarer Monsieur Alpha Condé vainqueur », martèle l’opposant qui réclame toujours sa victoire de la dernière présidentielle.
Plus loin, il a tenu à préciser : « M. Alpha, pour non seulement faire passer ce hold-up a non seulement donné des instructions à ses institutions qui n’ont pas examiné nos recours, mais ensuite ; à déclencher une violence inouïe contre l’UFDG et de l’ANAD. Dès le lendemain du scrutin, ils ont commencé à tirer sur les jeunes et aujourd’hui on a 51 militants qui ont été abattus. Lors de cette répression aveugle, contre l’UFDG et l’ANAD, des jeunes qui n’ont rien fait sauf manifester leur joie ont été tués. Ces jeunes manifestaient leur joie parce que leur parti avait gagné les élections. Personne ne parle aujourd’hui du droit et de la justice pour ces jeunes tués », a-t-il regretté
Mamadou Yaya Barry