Dans le souci de satisfaire la population en besoin de denrées de première nécessité, le président Alpha Condé a initié une vaste campagne d’appui alimentaire. Un appui qui se matérialise par la mise à disposition d’importants stocks de riz, d’huile, d’oignons entre autres. Ces vivres sont à des prix abordables. Seul bémol, la spéculation s’est invitée dans le cercle des affaires.
A ciel ouvert et à visage découvert, ces spéculateurs imposent un quota de 150 sacs par jour de mèche avec leurs complices. Les mêmes sacs et cartons d’huile sont soutirés subtilement très tôt au prix subventionné et revendu par des complices.
À Kaloum et dans de nombreux quartiers de Conakry, il est loisible de constater avec aberration des magasins témoins gérés par des indélicats spéculateurs en complicité avec les maîtres de céans.
Si rien n’est pris comme mesure de rétorsion, cette belle initiative visant le soulagement des braves et laborieuses populations dans leur quête permanente d’approvisionnement en denrées alimentaires de première nécessité est en train d’être sabotée. Et dire que le GOHA de Chérif Abdallah, le président, en exil depuis Dakar, a lancé un appel à la fermeture des lieux de commerce, c’est une autre paire de manche. Attention au syndrome du système Lansana Conté
Souleymane Kourouma