La Brigade spéciale de protection des personnes vulnérables (BSPPV) de Belle-Vue dans la commune de Dixinn a présenté à la presse ce jeudi 19 novembre, deux présumés violeurs de fillettes. Il s’agit de Lansana Camara, âgé de 25 ans, domicilié à Bonfi et Ibrahima Sidibé 17 ans, habitant de Coyah. Ces fillettes respectivement âgées de 6 et 8 ans conduites à l’hôpital ont été reconnues victimes d’attouchement.
Selon l’adjudant-chef Sékou 2 Camara commandant en chef adjoint chargé du dossier, c’est en début de semaine que son service a été saisi de la situation.
« Au début de la semaine, nous avons été saisis de deux cas de viol. C’est une dame qui avait constaté l’absence de sa fille, et elle a demandé à la sœur de sa fille, pour savoir où se trouve la fillette. Et cette dernière lui a dit qu’elle est rentrée dans la chambre de Lansana Camara, la maman est alors rentrée au salon et a appelé à deux reprise sa fille, mais elle n’a pas répondu. Quelques temps après, la fillette est sortie. Sa maman a eu le courage de rentrer dans la chambre du monsieur pour savoir ce que faisait sa fille dedans. Et par surprise elle a trouvé le jeune entrain de porter sa culotte. Elle a demandé au monsieur le motif de la venue de sa fille dans sa chambre, celui-ci dit qu’elle était venue demander quelque chose. Alors sa maman a crié et on nous a alertés. On est allés le chercher », explique-t-il.
Le présumé Lansana Camara qui a nié en bloc les accusations portées contre lui, s’est refusé de parler en l’absence de son avocat. « Je ne connais pas et je ne parle pas sans mon avocat » dira-t-il.
Ibrahima Sidibé, l’autre présumé, âgé de 17 ans et habitant dans la commune de Coyah nie lui aussi les faits
« Moi je ne l’ai pas violée. Elle est venue chercher des feuilles pour nettoyer sa planchette, et j’ai tenté de la prendre en main, elle a couru et a crié. Après, ses parents sont venus me chercher », a-t-il déclaré.
Le phénomène de viol continue à prendre de l’ampleur en Guinée, même si les tabous sont brisés l’adjudant-chef Bernard Tenguiano commandant de la BSPPV, appelle la population à toujours dénoncer les cas de viol.
« Le message aux différentes familles pour dire que les violeurs ne sont pas fatigués, ils continuent leurs sales besognes. Le viol c’est un phénomène auquel personne n’est à l’abri et le violeur n’est pas loin, il est toujours très proche » rappelle-t-il.
Maciré Camara
628 112 098