Depuis la tenue de la présidentielle le 18 octobre 2020, les activités ont du mal à reprendre en plein régime dans la commune urbaine de Kindia. Ce mardi, 20 octobre, si les rues habituelles sont occupées par les femmes étalagistes, les boutiques et magasins restent fermés. La mairie quant à elle, reste toujours quadrillée par les militaires du camp Kémé-Bouréma.
Les populations de la ville des agrumes ont commencé à rallier le centre urbain. A commencer à la gare routière de Conakry, en passant par CFAO jusqu’au carrefour de la poste, les rues sont bondées de citoyens qui vaquent tranquillement à leurs affaires. Les femmes étalagistes du marché Wambélé et celui de Gnènguêma continuent de revendre leurs condiments. Les taxis motos et voitures circulent librement au centre-ville et périphéries.
Au niveau de la mairie de Kindia, toutes les périphéries sont bloquées par les militaires (nouvelles recrues du camp Kémé- Bourema) pour, selon un responsable communal, le bon déroulement du dépouillement.
Aboubacar Dramé, correspondant régional à Kindia
+224 623 08 09 10