Après 21 jours de son lancement officiel dans la préfecture de Coyah sous la thématique « Regard de la jeunesse africaine sur la francophonie et le numérique », le festival de la création cinématographique de Guinée (FECCIG) a pris ce vendredi, 9 octobre, dans les locaux du Centre Culturel Franco-Guinéen (CCFG), à Conakry.
C’était en présence de plusieurs invités de marque dont le représentant du ministre d’Etat en charge des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, de certains cinéastes et des auteurs des films retenus dans la présente édition.
Dans son allocution de circonstance, le Directeur général du FECCIG, Souleymane Keita n’a pas manqué de mots pour remercier tous ceux de près ou de loin ont contribué pour la réussite de ladite édition qui, selon lui, a réunie assez d’hommes du cinéma de la sous-région ouest-africaine.
« Ce 9 octobre 2020, il y a 21 jours, jour pour jour qu’on lançait la 7ème édition du Durant 21 jours du festival de la création cinématographique de Guinée (FECCIG), dans la commune urbain de Coyah. Cette année, l’évènement de format. Du festival de plaisance au produit fini non vendable, le FECCIG est devenu de formation capable de regrouper les cinéastes africains », dira-t-il, avant de saluer la francophonie qu’est le principal soutien du FECCIG.
A en croire, au Directeur général adjoint de l’office guinéen du cinéma et initiateur du festival de la création cinématographique de Guinée (FECCIG), Noel Lamah, le comité d’organisation de ce festival a jugé nécessaire cette année de changer de format.
« Des éditions passées, c’était des appels à films qu’on lançait et on recevait un certain nombre de film qu’on visualisait avec un comité de sélection. Mais cette année, nous avons dit qu’il faut aller plutôt sur le volet formation. Parce que lors des précédentes éditions, nous nous sommes rendu compte qu’il fallait la qualité des films guinéens qui n’étaient pas à la hauteur. Nous nous sommes dit à quoi sert de programmer un festival et ensuite, distribuer des trophées pendant que ces films ne peuvent pas compétir à l’échelle internationale. Nous avons changé donc de format en disant cette année, on lance un appel à projet, on sélectionne les cinq (5) meilleurs projets et on accompagne ces porteurs de projets dans une résidente de culture répartie en deux (2) à savoir résidente de culture et résidente de production. Et la finition serait le festival. Donc cette année, nous avons reçu cinq (5) projets et les 5 projets ont été réécrits à Coyah. Et après, on n’a pu convaincre des chaines de médias qui sont venues comme coproducteurs pour accompagner ces projets de film à l’écran », dira en substance M. Lamah.
Au nom du ministre Sanoussy Bantama Sow, le conseiller en charge de missions du Ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, Abdoulaye Diallo a remercié les organisateurs du FECCIG.
« Je viens apporter aux organisateurs et aux participants de cette 7è édition du FECCIG, les messages de félicitation et de soutien de M. le ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique qui a compris très tôt que le cinéma a sa place dans l’information, l’éducation et la formation des populations guinéennes », a-t-il souligné, avant de revenir sur les différents apports apportés par le cinéma guinéen dans le passé.
La cérémonie a pris par la projection des différents films retenus.
Youssouf Keita
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