Les étudiants de l’université général Lansana Conté de Sonfonia étaient dans la rue ce lundi pour protester contre la hausse du prix du transport. Cela intervient suite à la décision du chef l’Etat de contrôler la propagation de la pandémie de Covid-19 en limitant le nombre de passagers dont 3 par voiture, 7 à10 dans les minibus et 1 par moto. Le syndicat des transports par manque de mesure d’accompagnement par l’État a fixé le prix du transport à trois mille francs (300fg) par tronçon au lieu de mille cinq cent francs guinéens( 1500fg). Ce qui a suscite la colère des étudiants de l’université général Lanssana Conté qui n’en peuvent plus. Ils ont érigé des barricades et brûlé des pneus afin de paralyser la circulation. Ces jeunes très remontés scandaient ses slogans comme 1500 c’est bon et trop c’est mauvais.
“Nos réclamations sont très claires, depuis un certain moment, l’Etat a demandé à ce que les cours reprennent et je ne sais pas ce qui lui est arrivé pour ne pas alléger le prix du transport. Pourtant c’est un sujet qui déstabilise toute la population guinéenne. En plus de cela, nous lui avons accordé un temps penssant que le chef de l’État allait revenir sur la décision concernant le transport, chose qui n’a pas été faite. C’est pourquoi nous sommes passer par le seul moyen que nous avons”, déclare Victor Kpomy, étudiant au département philosophie.
Concerné par ce calvaire, certains jeunes conducteurs de taxi moto ont eux aussi garé leurs engins pour rallier le rang des manifestants.
“Je ne ne suis pas étudiant mais je me suis mis dans le même combat pour que le transport soit diminué à mille cinq cent francs guinéens (1500fg) au lieu de trois mille francs (3000fg). Aujourd’hui, ils font leur campagne dans la rue, donc ce ne sont pas les voitures seulement, ont peut contracter la maladie partout”, dit Nicolas Tolno conducteur de taxi moto.
Au moment où nous quittions les lieux, la tension régnait toujours entre les jeunes manifestants et les forces de l’ordre. Ces jeunes envisagent de continuer les manifestations jusqu’à obtenir gain de cause.
Christine Finda Kamano
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