On vous disait dans une de nos dépêches qu’à Konkorain un district relevant de la sous-préfecture de Tarambaly situé à 17 km de la ville de Labé, dans la nuit de vendredi 10 à samedi 11 juillet 2020, une fille de 14 ans, nommée Aïssatou Diouldé Diallo, a été séquestrée avant d’être violée par un jeune de 23 ans du nom d’Ibrahima Sylla. Après que le frère de la victime ait dénoncé la mésaventure de sa jeune sœur, son père s’est inscrit en faut en démentant les propos de son fils.
Selon des indiscrétions, c’est pour rétablir la dignité de sa fille, avant qu’une plainte ne soit formulée contre lui par le commissaire du poste de police de Tarambaly Ousmane Kébé pour diffamation. Informé de la situation, le préfet de Labé a demandé le transfert du présumé violeur à la maison centrale de Labé, histoire de tirer cette affaire au clair.
« L’incriminé dans cette affaire a été transféré à la maison centrale de Labé, j’avais dit au frère de la victime qui avait déjà été convoqué (par le commissaire du poste de police de Tarambaly pour diffamation ndlr), d’envoyer cette convocation dans mon bureau. Maintenant on va savoir si quelqu’un dénoncé des sales besognes de ce genre, dans lesquels ses parents sont complices, qui tente d’ailleurs de désassimiler l’affaire (…) chacun n’a qu’à prendre cet exemple et le mettre sur lui, si c’était lui le père du jeune qui était victime de ce viol est-ce qu’il allait être à l’aise ? Maintenant on viole sa fille, il dit que ce n’est pas vrai. Moi, je peux me substituer en partie civile dans cette affaire, et l’Etat va poursuivre le présumé violeur, et un procès de taille sera tenu, s’il est coupable, il sera condamné à la hauteur de sa forfaiture », affirme El. Safioulaye Bah, avant de renchérir en ces termes : « La victime ne doit pas croire qu’elle a une responsabilité dans sa mésaventure, ce sont des personnes mal intentionnées qui l’ont violée, et c’est inadmissible », rappelle-t-il.
Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé
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